Curieusement le Littré donne une définition pour au delà mais pas pour par-delà, alors qu’il fournit une citation où se trouve ces deux locutions :
. . . . .
2° Loc. prépos. ♦ Ma maison qui a le lac en miroir au bout
du jardin, et la Savoie par delà ce lac, et les Alpes au delà
de cette Savoie, VOLT., Lettr. d’Argental, 8 janvier, 1758
. . . . .
Sinon la définition d’une séparation, d’une limite, induit au-delà de, par-delà est une virtualisation ou une évocation d’un espace lointain.
Pas de référence à donner mais l’usage (courant) est :
-
au-delà de [quelque chose]
-
par-delà un/le [mot ou groupe nominal]
et non « au-delà la montagne » ou « par-delà du bois ».
Dans le texte donné en exemple (du 18e siècle), il s’agit probablement d’une tournure qui existait à l’époque et n’est plus utilisée aujourd’hui.
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