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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

La sévérité de l’usage incorrect de l’imparfait vs le passé composé

Un habitant de Savoie vous répond. Mais avec une façon de parler populaire. Alors pour répondre, durant mes discussions avec les gens qui m’environnent, il me semble bien que le plus souvent les temps ne sont pas mélangés. On utilise le passé composé pour des actions effectuées dans un passé proche, par exemple :

la semaine dernière, j’ai fait du canoë [le langage que j’utilise nativement serait : ‘la s’maine dernière, j’suis parti faire du canoë’].

Alors que j’utilise l’imparfait quand je dis par exemple :

Je faisais du canoë quand j’étais petit [ce qui est une époque révolue].

Donc pour répondre à votre message, dans la région où je vis, ou alors parmi les gens qui m’entourent, les erreurs de temps comme vous l’indiquez sont fausses. Mais la langue française étant parlée différemment d’une région à une autre, je ne peux en faire une généralité.

Dans la plupart des cas, une confusion entre l’imparfait et le passé composé se remarque et perturbe assez le sens de la phrase et l’interlocuteur. Je distingue un cas où le passé composé utilisé à la place de l’imparfait n’est pas si choquant à l’oral : le passé lointain à action continue. Exemples :

Quand j’étais petit, je faisais du vélo.
Quand j’étais petit, j’ai fait du vélo.

Durant ma jeunesse, je faisais les quatre-cents coups.
Durant ma jeunesse, j’ai fait les quatre-cents coups.

Il y a quelques années, je travaillais mes abdos. Aujourd’hui, j’ai arrêté.
Il y a quelques années, j’ai travaillé mes abdos. Aujourd’hui, j’ai arrêté.

Ces constructions au passé composé ne me choquent pas à l’oral, même si l’imparfait reste préférable.

Intuitivement :

Autrefois,.. je faisais .. induit .. et c’était le bon temps,

C’est la notion du passé, du merveilleux passé de l’enfance, ou les périodes heureuses de notre jeunesse que l’on regrette devant la dure réalité de l’adulte (dans le temps c’était bien, maintenant …)
alors que

Autrefois, .. j’ai fait … sous-entend et maintenant je ne le peux plus

par ce que l’on a en tête les dictons liés à ce qui est fait:

“Ce qui est est fait, est fait” : on ne peut plus revenir en arrière, on ne peut plus modifier les conséquences de l’action
“Ce qui est fait n’est plus à faire.” : le contraire de la procrastination, on se débarrasse de ce qui nous ennuie, et l’on va enfin faire ce qui nous plaît.


Il y a moins de désaccords réels que de points de vue différents :

  • D’un coté celui des grammairiens, qui répondent d’abord avec leur mental, leurs savoirs, leurs certitudes pour approcher la rigueur et la complexité du langage écrit.
  • De l’autre celui des littéraires, plus ou moins artistes, qui proposent des réponses basées sur leur intuition, leur sensibilité, qu’ils référencent dans l’oralité, pour essayer d’être des passeurs de mots chargés de toutes leurs nuances.

Bien sûr chacun porte ces deux types en soi, et un équilibre s’effectue, comme dans le yin yang pour régler le problème de la lettre et de l’esprit, le problème des mots [leur définition] et du sens des mots [les différents niveaux de compréhension].
Il ne suffit pas d’avoir un dictionnaire et une grammaire pour parler une langue ; s’ils sont nécessaires, ils ne sont pas suffisants.

 

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