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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

La chanson québécoise « Le vieux cheval »

Le serviteur dit à son maitre que son comportement est la raison de ses malheur, de son “mauvais karma”, notamment des hivers rudes et de la difficulté que le maitre a eu à les passer.

Bon, je ne comprends pas pourquoi vous dites, “garçon” et “maître du garçon”: on ne dit que “mon cher voisin” dans le chanson.

Le chanteur s’adresse a son cher voisin dès le début: “Mon cher voisin” est le vocatif. Et je crois que ce n’est jamais que le chanteur (et jamais le voisin, ni le cheval) qui parle.

Donc je trouve que la fin du chanson est ambiguë: le chanteur s’adresse-t-il maintenant au cheval au lieu qu’au voisin? Peut-être s’adresse-t-il encore au voisin, comme si le voisin était le cheval: et puisque le voisin a commandé la mort du cheval, maintenant il est ainsi/aussi l’heure pour le voisin de mourir.

Mais c’est une explication étrange, donc je n’en suis pas du tout certain.

Ou bien, quand il dit “Mon cher voisin tu t’es laissé aller”, c’est au cheval qu’il s’adresse.

I think that there’s just one person (the sad, but realistic owner of the horse) talking to his old horse, who he refers to as “[son] cher voisin” (his dear neighbor) before putting him out of his misery.
The owner is trying to comfort and console his horse (I think that it’s the horse that is the one who has let himself go and who has suffered through many hard winters) and is trying to justify his actions (to himself and to the horse) by pointing out to the horse that he won’t have to hear the owner cursing at him anymore and that he won’t have to do hard work anymore.

Après moult relectures, au travers des trois derniers couplets commençant à “Mon cher voisin tu t’es laissé aller”, le locuteur semble s’adresser au cheval à travers son voisin, comme s’il prenait sa place.

Il formule ainsi au voisin ce que le cheval est en droit de lui reprocher.

Le constat des misères équines passe par la parole humaine, il est fait par un tiers (le locuteur) qui ouvre le voisin à la sensibilité animale.

Tout en ‘consolant’ l’animal, il met le doigt sur la dureté du maître.

Je pense que les phrases

Combien d’hivers t’as été mal hiverné

et

Tu m’entendras plus sacrer après toi

ne doivent pas être comprises comme une suite logique. Quand on écoute la chanson, il y a le refrain entre les deux.

Il y a probablement un changement d’interlocuteur, voire de locuteur entre les couplets 2 et 3. Le narrateur principal parle à son voisin, puis le voisin s’adresse à son cheval.

Pour moi, il n’y a qu’un seul preneur de parole pendant toute la chanson qui s’exprime en “je”. Et trois protagonistes en tout, à savoir:

  • Le maître du cheval, le propriétaire
  • Le cheval
  • Le voisin du maître du cheval, le “je” de la chanson

Le premier couplet, à savoir:

Mon cher voisin qui m’envoyait chercher

Un vieux cheval blanc qui est à l’extrémité

semble être la mise en situation générale de la chanson. Le sujet explique que son voisin, propriétaire d’un cheval blanc en bout de vie, l’envoie chercher.

Le deuxième couplet, à savoir:

Prends ton verre et moi la bouteille

Buvons un petit coup, affilons nos couteaux

Dépêchons-nous, d’aller y lever la peau

est comme si le sujet répétait ce que son voisin lui a dit pour l’envoyer chercher le cheval et lui faire comprendre qu’il faut le tuer. On sous-entend un “Il m’a dit: “Prends ton verre….”.

Le fait de boire avant de passer à l’action, et le fait d’insister sur “Dépêchons-nous”, laisse à penser que le propriétaire du cheval veut se donner du courage pour l’abattre, et faire ça vite, avant de se raviser. Il semble tenir à son vieux compagnon.

Les trois derniers couplets, à savoir:

Mon cher voisin tu t’es laissé aller

Combien d’hivers t’as été mal hiverné

Tu m’entendras plus sacrer après toi

Personne n’aura aucun pouvoir sur toi

Tu traîneras plus ton maître en hiver

Tous ces capucins et toutes ces valises.

semblent être adressés au cheval, comme un “mea culpa” du chanteur avant de l’abattre. Il lui dit qu’il n’est pas très bien traité, et qu’il ne doit pas avoir peur ou lui en vouloir car il sera sans doute mieux mort.

Voici ce qui me met sur la piste que c’est bien au cheval qu’il s’adresse:

  • Être hiverné (Mettre les bestiaux à l’abri dans les étables, pour l’hiver)
  • Sacrer après toi (Donner un coup violent, en québécois)
  • Ton maître (C’est le cheval qui a un maître, logiquement)

Voici comment je comprends cette chanson. 😉

 

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