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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Existe-t-il un mot pour désigner une personne qui fait hériter quelqu’un ?

Il y a le mot « testateur » pour la personne qui a fait le testament.

On a le mot Légateur pour celui qui fait un legs à ses légataires. Mais c’est peu usité.

Dans le cas d’un don manuel ou notarié, on utilise les termes

  • donateur pour la personne qui donne à autrui.
  • donataire pour la personne qui reçoit le don.

Pour un legs par voie testamentaire, le terme légateur pourrait faire le pendant du légataire, personne qui reçoit le legs, mais ce terme n’est pas utilisé. Le testateur étant nécessairement la personne qui lègue, on pourrait éventuellement utiliser ce terme sans ambiguïté, mais ce n’est pas tout à fait la réponse à la question.

Depuis quelques jours, on appelle la personne qui fait hériter ses enfants au détriment des autres la marâtre, mais c’est une autre histoire.

Pour ajouter aux termes suffixés en -eur dont on a traité ailleurs, on pourrait utiliser l’auteur dans le sens de la « personne de qui une autre (l’ayant cause) tient un droit ou une obligation » (Larousse en ligne, GDT, TLFi1). Le testateur est donc autant l’auteur du testament le cas échéant (il en est l’origine, voire le créateur s’il est manuscrit) que de ses legs. Le terme auteur participe à mon avis à plusieurs niveaux du lexique et des abstractions associées à la matrice de transmission de droits et d’obligations qu’on veut voir ici dans la succession…


Pour ce qui est de l’héritier dans le sens de la « personne qui perpétue l’œuvre d’une autre personne, les traditions, les idées des générations précédentes; qui se situe dans la même filiation spirituelle qu’une autre personne » (TLFi), bien cette autre personne pourrait être désignée de prédécesseur (Larousse en ligne) ou de précurseur, par exemple.


1 À mon humble avis le TLF inverse cette réalité quand il affirme à auteur « Celui ou celle qui tient d’une autre personne (dite ayant-cause) un droit, un privilège, une obligation » (I A 3.).

Pour ce qui est de la dernière partie de la question, pour un usage au figuré concernant par exemple la musique ou la culture au sens large, on utilise souvent l’expression “père spirituel” / “mère spirituelle”.

 

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