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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Conveying “he or she” with “il ou elle”, “his or her” with “à lui ou à elle”, etc

Nous ne sommes pas habitués dans le texte français à ces nouvelles pratiques qui prennent en compte un féminin ; on voit cela à partir de cet ngram. D’ailleurs, on peut se demander pourquoi on n’utiliserait pas la conjonction « et » au lieu de « ou ».

Le fait que ces formes puissent donner une impression de quelque chose d’inhabituel, et pour l’instant ce sera le cas, n’est pas un inconvénient majeur, on s’habitue à tout ; ce qui est important c’est qu’elles donnent une impression de précision extrême, de détail non pris en compte de façon plus générale, une impression de longueur triviale. La même situation se retrouve dans des contextes comme ceux qui découlent des phrases suivantes.

  • Demain ce mari et sa femme iront au restaurant. (sauf en vue d’un effet de style, « ce couple »)
  • On écrira les lettres a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z en haut de la page, en ligne et une fois. (les lettres de l’alphabet)

Bien sûr, lorsqu’on lit le traditionnel « le lecteur saura …» on n’a pas de doute que les personnes dont il est question ne sont pas restreintes à celles du sexe masculin ; je crois que l’on peut même dire que par delà le contexte grammatical le mot « lecteur » acquiert déjà dans l’esprit du lecteur (de la lectrice) une généralité qui contredit sa nature de nom masculin du fait qu’elle est inclusive des personnes de sexe féminin, cela par la simple nécessité que ce ne peut pas être autrement ; cela ne fait aucun doute lorsque l’on parle des « lecteurs d’un quotidien ». On perçoit donc déjà ce terme, « le lecteur », en dépit de son genre, comme un nom de genre mixte. De là à une redéfinition de « lecteur » en « quelqu’un qui lit » au lieu de « celui qui lit » il n’y a qu’un pas à franchir (ce que les anglais n’ont possiblement jamais eu à faire comme dans leur langue ce point de vue se trouve déjà dans un passé très lointain et était probablement déjà une caractéristique de l’anglo-saxon).

Toujours du point de vue du style, je ne pense pas que ce soit extravagant. Je ne vois pas d’autre objection que celle que je formule ci-dessus et je n’ai aucune base que je puise juger saine pour conseiller l’utilisation de la forme traditionnelle plutôt que la forme inclusive et vice versa. Cette question demande une étude sérieuse dont la conclusion devra être de régler la question une fois pour toute. Tout ce que j’entrevois comme option c’est celle de s’en tenir à la tradition tant qu’une solution vraiment satisfaisante n’est pas disponible.

Le cas du pronom ne permet pas du tout, il me semble, une inclusion tacite acceptable comme dans le cas du nom (ce qui n’est pas une solution de toute façon) ; la question devient plus épineuse pour les pronoms ; on voit cela à partir d’un ngram (ngram) qui montre que depuis 1960 il y a eu une montée en flèche de l’utilisation du choix inclusif. L’identification de « il » avec le masculin est écrasante, ce qui expliquerait la préférence pour « il ou elle ». Il ne sera pas trouvé trop inhabituel donc, bien que les objections faite pour le choix de deux noms restent valides à mon avis pour les pronoms. Remarquons que pour ce qui est du pronom en fonction attributive et en fonction de complément d’objet indirect, une bizarreté du français le rend idéal.

  • Le lecteur ou la lectrice saura comment travailler et il ou elle choisira ce qui lui plait.

 

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