Je pense que la deuxième formulation devient-il est la seule grammaticalement correcte. Du moins c’est celle que j’emploierais à l’écrit, même dans un mail plutôt informel.
La première est compréhensible et éventuellement utilisée à l’orale, même si j’aurais tendance à accentuer la question en disant par exemple : Tu sais comment un lieu devient agréable ?
Normalement, dans une phrase interrogative il y a inversion du sujet.
Comment devient-il agréable ?
Quand le sujet est complexe, on devrait avoir
*Comment devient un lieu agréable ?
qui ne se dit pas. On laisse le sujet en place, et on utilise un pronom de reprise :
Comment un lieu devient-il agréable ?
L’absence du pronom de reprise n’est pas envisagée par Grevisse (ou du moins, je n’ai pas trouvé où), ce qui semble confirmer l’impression qu’elle est incorrecte.
Mon correcteur Antidote 8 indique que la première phrase est fautive et requiert l’inversion:
Il y a une subtilité d’usage, s’il s’agit de donner une impression d’interrogation pour attirer l’attention sur la solution que l’on va proposer :
Comment un lieu devient agréable? : en appliquant la bonne solution
….
Sinon, le pronom est nécessaire, surtout si le locuteur/scripteur espère une réponse : il lèvera alors toute ambiguïté sur son attente.
A l’oral, l’intonation peut se substituer au pronom, et il peut être parfois omit sans gêner le dialogue.
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