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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Quelle est l’origine du mot « voler » ?

Selon Littre

Prendre furtivement ou par force la chose d’autrui :

Mot récent pour lequel on disait embler, rober, larroner, et qui ne
s’est introduit que vers la fin du XVIe siècle.
D’après Diez, c’est
une abréviation du lat. involare, voler, dérober, que les
étymologistes latins, à tort ou à droit, expliquent, non, comme il
dit, par volatu rapere, mais par vola, la paume de la main : mettre
dans la paume de la main.
Mais comment se fait-il que involare, qui a
donné embler, ait donné aussi voler par aphérèse ; et surtout comment
se fait-il que ce mot ne se trouve pas dans les anciens textes, quand
ce n’est guère que dans l’antiquité que l’aphérèse a pu se faire ?
Il n’y a pas lieu de sortir de la forme du mot : voler, au sens de
dérober, est simplement une dérivation figurée de voler, chasser à
l’oiseau ; on le dit à l’actif : voler une perdrix.

et aussi

Se soutenir, se mouvoir en l’air par le moyen des ailes :

Wallon, volé ; provenç. et espagn. volar ; ital. volare ; du lat.
volare.

(verbe 1) Du latin volare (« voler dans l’air »). (881) volat (« vola
»).

(verbe 2) Du précédent, avec spécialisation du sens transitif en
termes de fauconnerie. Il a supplanté rober (« dérober par force »),
usuel jusqu’au XVIe siècle et embler (« dérober par la ruse »), usuel
jusqu’au XVIIe siècle.

Les références les plus exhaustives que je connais sont dans le TLFi :

Pour préciser le changement de sens de voler (dans les airs) à dérober, voici l’explication de Walther von Wartburg, le linguiste suisse, auteur du Dictionnaire étymologique du français.

Im französischen wird das Verbum seit dem 12. Jh. gebraucht im Sinne „mit dem Falken (usw) jagen“, und zwar intransitiv voler (sowohl vom Falken, wie vom Jäger gesagt), voler a un oiseau, voler d’un oiseau, voler d’un oiseau de proie a un oiseau. Zu dieser Verwendung gesellt sich erst im 16 Jh. ein transitiver Gebrauch : ils (les oiseaux de chasse) ne volent indifferemment tous oyseaux, mais un chacun d’eux s’attache à l’oyseau, à la chasse duquel il est addonné (EstL 1570). Er muss aber doch etwas älter sein, denn aus ihm erklärt sich der Gebrauch von voler im Sinn „stehlen“ (seit 1549, die Ableitung volerie seit 1541). voler tritt nun in dieser Bedeutung an die Stelle von rober. Es überrascht, dass rober, dessen letzter Beleg von 1613 stammt und das noch von Amyot und den Dichtern der Pleiade gebraucht wird, sich in so kurzer Zeit völlig verdrängen lässt. Es hält sich noch in einigen Mundarten, besonders im frpr. und im occit. Daneben tritt an seine Stelle auch das seit dem 14. Jh. belegte dérober.

Je traduis :

En français, le verbe est employé depuis le 12e siècle au sens de « chasser au faucon (etc.) » en tant que verbe intransitif (il se dit à la fois du faucon et du chasseur), voler a un oiseau, voler d’un oiseau, voler d’un oiseau de proie a un oiseau. A cet emploi s’associe au 16e siècle un usage transitif : ils (les oiseaux de chasse) ne volent indifferemment tous oyseaux, mais un chacun d’eux s’attache à l’oyseau, à la chasse duquel il est addonné (EstL 1570). Il doit cependant être plus ancien car c’est cet usage qui explique voler au sens de « stehlen, to steal » (depuis 1549, le dérivé volerie depuis 1541). voler apparaît alors dans ce sens à la place de rober. Il est surprenant que rober, dont la dernière attestation remonte à 1613 et qui est encore utilisé par Amyot et les poètes de la Pléiade, ait été entièrement écarté en un laps de temps si court. Il se maintient encore dans certains dialectes, notamment dans le franco-provençal et l’occitan. Il est également remplacé par dérober, attesté depuis le 14e siècle.

EstL 1570 se réfère à L’agriculture et maison rustique de Maîtres Charles Estienne et Jean Liebault Docteurs en médecine

 

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