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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Pourquoi « lambda » ?

Les expressions françaises décortiquées pointent quand même vers une particularité de lambda que n’ont pas mu, nu ou rhô : plusieurs syllabes.

Or, par sa position dans le même alphabet, lambda est la lettre dont le nom n’est pas monosyllabique qui est placée la plus proche du milieu, donc à une position très moyenne, très quelconque, où elle ne peut pas briller, où elle est un peu noyée dans la masse, contrairement à l’alpha et à l’oméga, les première et dernière lettres.
Ce serait là l’explication de l’utilisation de cette lettre.

Ce qui, à tout prendre, ne nous avance guère plus. En quoi le fait d’avoir plusieurs syllabes est-il important ?

Il y a bien une explication probable ici:

[…] par sa position dans le même alphabet, lambda est la lettre dont le nom n’est pas monosyllabique qui est placée la plus proche du milieu, donc à une position très moyenne, très quelconque, où elle ne peut pas briller, où elle est un peu noyée dans la masse, contrairement à l’alpha et à l’oméga, les première et dernière lettres.
Ce serait là l’explication de l’utilisation de cette lettre.

En lançant quelques recherche sur ngram, j’ai commencé à étayer une théorie qui voudrait que l’utilisation de plus en plus fréquente de l’expression “individu lambda” serait liée au lambda-calcul.

En effet, l’utilisation de “individu lambda” ne fait son apparition que vers 1990 :

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Sachant que lambda est utilisé en lambda-calcul pour désigner des fonctions anonymes, on notera la corrélation entre l’utilisation des deux expressions :

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On pourra trouver une explication similaire sur yahoo answer, certes peu plébiscité.

Certes la théorie de la lettre médiane dans l’alphabet grec est plausible, mais pourquoi une utilisation si tardive alors?

Je n’ai pas réussi à remonter à l’origine de l’expression. mais elle semble bien être au départ de l’argot de l’École polytechnique. Elle était déjà employée par la promotion 1938. Elle a mis un certain temps à se répandre hors de ce petit milieu ; en 1955, dans son Essai sur la langue de la réclame contemporaine, Marcel Galliot l’explique ainsi :

assez timidement : lambda, dans un emploi venu de l’argot polytechnicien : les mathématiciens ayant coutume d’employer les premières lettres de l’alphabet pour désigner des quantités connues et de réserver les dernières pour les inconnues, les lettres du milieu, et notamment le λ, s’appliquent à des grandeurs quelconques. D’où l’expression : un individu lambda […], désignant un individu quelconque, le premier venu. Nous avons entendu plusieurs fois cette expression depuis quelques années.

Pourquoi lambda plutôt qu’une de ses proches voisines ? Je pense que c’est parce que lambda est naturellement le début d’une série (λ, μ, ν, éventuellement ξ), la lettre κ étant souvent évitée à cause du risque de confusion avec le k ou K latin.

Pour aller un peu plus loin sur l’historique, avant les années 1980, la base documentaire de Google ne contient que de rares occurrences isolées ; ensuite elle semble entrer dans la langue courante (et ne pas mériter d’explication).

individu lambda,citoyen lambda,lecteur lambda http://ngrams.googlelabs.com/chart?content=individu%20lambda%2Ccitoyen%20lambda%2Clecteur%20lambda&corpus=7&smoothing=3&year_start=1900&year_end=2000

Le corpus de l’université de Leipzig montre une utilisation biaisée vers des mots associés aux ordinateurs et à Internet, avec des voisins de gauche tels que contributeur, utilisateur ou visiteur. C’est en partie un artéfact du corpus (qui est composé environ pour moitié de pages web, dont notamment Wikipédia), mais le biais n’est pas particulièrement apparent pour quelconque.

Le Littré donne une étymologie très originale de lambda dans le sens de ordinaire :

Prononciation : lan-bda
Etymologie : Mot corrompu probablement de manate ou manatin, qui est conservé dans l’espagnol et qui est un mot galibi.

Le mot “galibi”, signifiant “caillou” en gaélique, donc : ordinaire.

Le mot “manate” étant lui-même une dérive de “lamentin”, célèbre espèce de cétacé herbivore (manate américain), ce qui boucle la boucle du “M” devenu “L”.

Il y a un épisode de Merci Professeur ! consacré à la question (courte émission TV sur la langue française), où le linguiste Bernard Cerquiglini propose cette explication :

C’est seulement dans les années 1930 que le mot apparaît dans l’argot des grandes écoles. Il est synonyme de banal, quelconque. On traite en effet de lambda la queue des promotions de l’École polytechnique ; une ultime influence, sans doute, de la forme de la lettre grecque.

En somme, c’est le rapprochement entre la graphie de λ, et la queue d’une promotion (composée d’individus quelconques, probablement au sens de de peu d’intérêt), qui est proposé.

J’ai du mal à m’en convaincre, mais enfin c’est une explication de plus, et Bernard Cerquiglini semble assez versé dans ce genre de question. En tout cas sur la date c’est cohérent avec le fait que lambda figure dans l’argot de l’X de 1936 et pas dans celui de 1894.

Cette expression me rappelle, pour ma part, Le meilleur des mondes d’Huxley, ainsi qu’à la lettre apposée aux boucliers des citoyens spartiates, les « égaux ».

En fait, c’est juste une expression utilisée dans la presse littéraire “lecteur lambda” (parce que lecteur commence par L) qui s’est étendue à “personne lambda” ou “individu lambda”.

Voici l’évolution des deux termes d’après GoogleBook.

 

Pour conforter l’idée de l’argot des grandes écoles, en math, les inconnues sont généralement représentés par les lettres x, y, z, et les paramètres externes par les lettres grecques lambda, mu. Typiquement pour une application linéaire on écrit:

pour tous vecteurs X et Y, et pour tous réels lambda mu, …

donc dans ces expressions mathématiques, lambda représente une valeur quelconque, qui plus est non pas dans l’espace lui-même mais dans l’ensemble des scalaires.

Par extension, lambda est devenu l’attribut de quelque chose de générique et de peu d’intérêt.

Coucou c’est moi !

Bon, j’arrive avec un grand sac rempli de toutes les réponses à votre question, j’espère que ca vous fera plaisir, et ne vous inquietez pas, il y des pierres aussi dans les cadeaux pour ceux qui n’auront pas compris et qui voudront ; j’ai pensé a tout, et c’est mon génie, l’inconnu qui sortait de nul part et qui savait tout ce qui suffisait pour répondre au sujet du mot définissant le plus parfaitement le rien de spécial : Je suis l’homme qui tombe à pic.

Alors donc vous vous demandiez – qu’on y revienne un peu quand meme – :

Pourquoi « lambda » ?

(Pour les impatients j’ai mis un TLDR à la fin, pour les aventureux vous comprendrez que le TLDR était nécessaire parce que si j’avais eu par exemple le double de temps j’aurai produis sans aucune vergogne deux fois plus de paragraphe tout aussi sympathique que cette page).

De la lecture de tous ces avis, ces connaissances, ces “bonnes raison”;
On ne peut qu’être à chaque commentaire plus conforté dans l’idée que lambda est l’exact bon mot pour désigner ce que l’on le prétend désigner.

Il semble en effet que n’importe quel autre aurait pu convenir, et pourtant c’est bien celui-ci que l’on à choisi.

Il apparait plutôt clair qu’au dela de toute explication qui se voudrait satisfaire définitivement comme méthode pour choisir avec exactitude “Le bon mot pour ce qui est d’un commun absolu” , on fait face ici à celui-ci sans explication.

Lambda aurait donc “de fait” – par constat, et simplement par celui-ci – cette particularité par rapport aux autre candidats d’être Tellement Commun qu’il en est d’une totale singularité

Et c’est en cela qu’il rempli donc parfaitement son rôle, de par son double sens. Y chercher une explication est de fait une erreur et une errance garantie (sauf si untel décide de se satisfaire d’une explication X ou Y à un instant T quelquonque, auquel cas voila l’explication satisfaite pour cette personne au titre… que celà lui suffit comme telle (pour être satisfaite).

Trève de troll, je me permet de mal citer un confrère de M.Etienne KLEIN sur le sujet du hasard pour vous amener à la raison toute simple qui fait de lambda le bon mot pour sa définition :

Nous somme la somme d’improbabilités cumulées à des degrés tels qu’elles en sont négligeables, et pourtant c’est cet exact déroulé qui fait également que nous étions , rétrospectivement inéluctable

Voila un hasard bienheureux, évident et inexplicable, si ce n’est à l’hypthèse d’une nature strictement similaire et unique au libre arbitre et au destin mais qui en permettrait tout de même la distinction réelle et valide en deux aspect…

Lambda est le mot choisi comme tel pour représenter son propre double sens. N’importe quel mot creux, “valise” au possible aurait convenu. Il suffit ensuite par simple constat, “hasard” restrospectivement inéluctable, que celui-ci ai “mieux marché” qu’un autre ou recu “plus de célébrité” au fil du temps et malgré la différences des cultures.

Ainsi, il est aussi vain de se débattre de sur les explications qui poussent au choix du mot lambda que dans l’ensemble sur les “raison” qui poussent au choix de quelque mot que ce soit “en tant que mot”. Un mot n’a aucune raison, ni aucune explication, c’est un contenant. C’est l’histoire qui en fait le contenu. Lambda n’avait pas ce sens, peut le perdre, mais le débat ici montre bien, au vu de l’armada d’outil statistiques, de théorie, de connaissance déballées, que le mot “lambda” est aujourd’hui très probablement au top de sa carrière, puisque jamais autant de spécificité, d’esprit pointus n’auront autaut fait de vent autour d’un mot désignant le pur commun comme inutile.
C’est avec tristesse que je me permet de vous prédire la perte “sèche” de vitesse de popularité de ce mot en tant que ce qu’il entend définir, et apelle malgrès tout d’or et déja ses successeurs présumé à se manifester et à commencer à démontrer en quoi ils sont les meilleurs, les plus spéciaux, les plus parfaits, pour définir ce qui n’est sans aucune commune mesure aussi banal qu’eux même.

Enfin je me permet de lancer en l’air au cas où ça puisse prendre un peu feu un truc du genre : “Mais finalement, Dieu ne serait-il pas parfaitement défini dans cette exception élémentaire ? Dieu ne serait-il finalement pas un individu lambda ? Un individu lambda dieu ?”
(Je sens la preuve ontologique de godel qui me chatouille le cerveau là pour commencer à débattre, pas vous ?)

Et bien sur une dernière pour la route qui concerne absolument chacun d’entre (n|v)ous :

Vous êtes chacun d’entre vous absolument et indiscutablement uniques. Et c’est le cas de tout le monde.

C’est cadeau.

J’espere que y’aura aussi un hippie pour venir nous démontrer que ca veut bien dire alors que même si on est tous unique, on est tous ensemble un seul monsieur tout le monde, genre qui s’apellerai lambda, et qu’on est donc tous des frêre et soeurs, man
Si celui-ci arrive c’est promis : je vous reviens dans un nouveau Topic pour qu’on débatte de pourquoi ce qu’il aura dit non seulement justifie l’inceste, mais en sus le rend inéluctable et omniprésent.

TLDR :

Si d’aventure vous cherchiez quelle serait la question la plus parfaitement con à vous poser possible (C’est aussi ca la recherche), demandez vous simplement et exactement ceci : Pourquoi un mot X est utilisé pour définir une chose Y”. Satisfait ou remboursé. Résultats garrantis.

PS : Je suis hyper content d’être tombé sur ce post, le genre de post qu’on ne rencontre qu’une fois dans sa vie.

Bon ok j’arrête.

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