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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Nègre (littéraire)

Les termes politiquement corrects de prête-plume ou écrivain fantôme ne sont pas aussi facilement compris que nègre dans ces acceptions.

La connotation raciste de « nègre » quand il désigne un écrivain a longtemps été contestée ou niée, et continue parfois de l’être. Le terme a donc été encore utilisé bien longtemps après qu’il cesse quasiment de l’être pour désigner les personnes « de couleur », et on peut donc encore le rencontrer aujourd’hui.

On peut comparer nègre dans son acception littéraire au mot mongolien dans son acception médicale. Pendant des décennies, il n’est venu à personne l’idée que mongolien pouvait avoir un caractère offensant, ne serait-ce que pour les habitants de Mongolie. Les deux sens étaient quasiment considérés comme deux homonymes accidentels. La prise de conscience du problème posé par ce mot a été plus précoce et aujourd’hui, on n’utilise heureusement plus que trisomique.

Un jour peut-être, les mots esclave (slave) que personne ne conteste aujourd’hui deviendra politiquement incorrect à cause de son étymologie supposée, puisque certaines sources (aujourd’hui contestées) indiquent qu’il désignait à l’origine et de façon péjorative des individus de peuples slaves (en anglais: Slavs) réduits en esclavage.

Dans le domaine littéraire, le terme de « plume » ou « prête-plume »
est employé jusqu’au xve siècle, coïncidant avec le début du
développement du commerce triangulaire et, avec lui, de l’esclavage
des Noirs. Ce terme est resté utilisé par les canadiens francophones.
Ainsi, l’Office québécois de la langue française observe que le terme
« nègre » provoque aujourd’hui des réticences en raison de sa très
forte connotation, et suggère d’utiliser des termes plus neutres comme
« prête-plume » et « écrivain fantôme », même s’ils sont d’un usage
moins fréquent.

Au xviiie siècle, le terme consacré était celui d’« écrivain à gage »,
et dans le langage familier spécialisé des écrivains et des éditeurs,
on trouve le mot « teinturier » avec le même sens. Voltaire, lui,
utilisait le terme de « blanchisseur. »

Le mot « nègre » dérange aujourd’hui à cause de sa connotation raciste
que l’on ne retrouve pas dans d’autres langues comme l’anglais («
ghostwriter », soit « écrivain fantôme »). On l’emploie ainsi souvent
entre guillemets ou accompagné de l’adjectif « littéraire » et on a
proposé des substitutions comme « écrivain privé », ou « écrivain
sous-traitant », « rewriter », etc., mais leur emploi n’est pas
vraiment établi. Certains préfèrent des euphémismes comme «
collaborateur » ou « documentaliste ».

Certains utilisent le mot logographe terme utilisé en Grèce pour celui
qui rédigeait des plaidoiries pour autrui.

En 2017, une pétition lancée à l’initiative de Nelly Buffon demande le
remplacement de cette locution dans le Dictionnaire de l’Académie
française. En avril 2017, la délégation générale à la langue
française et aux langues de France propose d’utiliser l’expression «
prête-plume », recommandation confirmée par le ministère de la
culture le 13 novembre 2017 selon un courrier adressé au CRAN.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A8gre_litt%C3%A9raire

Aussi :

Le «nègre littéraire» est officiellement à bannir.

Le Conseil représentatif des associations noires de France explique avoir obtenu gain de cause, ce jeudi 16 novembre, auprès du ministère de la Culture pour bannir la formule «nègre littéraire». Elle doit dorénavant être remplacée par «prête-plume».

Source : http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2017/11/17/37002-20171117ARTFIG00081-le-negre-litteraire-est-officiellement-a-bannir.php

L’expression «nègre littéraire» officiellement remplacée par «prête-plume»

DICTIONNAIRE Cette recommandation sera notamment envoyée aux médias afin qu’ils en tiennent compte et modifient leurs usages…

Source : https://www.20minutes.fr/societe/2170711-20171116-expression-negre-litteraire-officiellement-remplacee-prete-plume

Littérature : pourquoi utilise-t-on le mot «nègre» pour désigner les écrivains fantômes ?

En résumé : l’expression «nègre» pour désigner un auteur qui écrit à la place d’un autre renvoie vers l’emploi de ce même mot désormais associé à l’esclavage et qui revêt un aspect raciste.

Source : https://www.liberation.fr/checknews/2018/01/18/litterature-pourquoi-utilise-t-on-le-mot-negre-pour-designer-les-ecrivains-fantomes_1623340

Une autre expression voisine est "faire le nègre" qui doit être la forme elliptique de "faire un appel à un nègre littéraire". Toutes ces expressions sont à bannir comme l’étaient des expressions comme "travailler comme un nègre".

Pour ajouter aux autres réponses, je propose les explications suivantes:

  • Tout le monde n’adhère pas à la mouvance du politiquement correct: Ce n’est pas parce que le mot nègre en général a une connotation raciste qu’il faut l’éviter dans ce cas précis.

  • Certains usent de la connotation raciste de nègre non pas pour suggérer le caractère d’esclave du prête-plume, mais plutôt pour souligner celui d’exploiteur de l’auteur prétendu.

Lorsque le lien est assumé et qu’on veut rester dans la neutralité, par exemple pour la rédaction des discours de personnages politiques, on parle plutôt de plumes, sans le prête-.

 

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