Caloduc est construit à l’image d’aqueduc (aquae ductus: qui conduit l’eau), oléoduc (idem pour « l’huile de pierre », c’est à dire le pétrole, oléoduc a été crée pour supplanter le pipe-line anglais), gazoduc (conduit le gaz) et même viaduc (« conduit » une voie de part et d’autre d’une zone moins élevée).
Un caloduc conduit donc la chaleur d’un point à un autre, et la description donnée du dispositif correspond techniquement bien à cet usage.
Cependant, un caloduc semble toujours décrire en français un dispositif permettant un transfert thermique entre deux zones présentant un écart de température à l’aide un fluide confiné passant alternativement d’une phase gazeuse à une phase liquide.
Utiliser caloduc sans autre forme d’explication pourrait donc être considéré comme un abus, voire une tromperie vue la différence de rendement entre les deux approches mais JNSPUJ1. Rien n’interdit néanmoins de présenter l’objet en question comme un caloduc passif sans changement de phase en précisant qu’il s’appuie sur la conductibilité thermique du métal utilisé.
On peut aussi éviter caloduc et parler de diffuseur/transmetteur/propagateur thermique métallique.
1 IANAL 😉
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