- Même si je l’avais vu de mes propres yeux, je ne le croirais pas davantage.
- Even if I had seen it with my own eyes, I still wouldn’t believe it.
Had I seen it with my own eyes, I still wouldn’t believe it.
Je l’aurais vu → conditionnel → je suppose un état de la réalité pour lequel j’aurais été témoin de la chose.
que → en assumant vraie l’affirmation précédente, il y aurait la conséquence qui suivra (c’est-à-dire, je n’y croirais pas plus que maintenant).
Un peu plus de détails
On remarque que la première condition n’est pas introduite par un marqueur conditionnel (si, même si). Le Bon usage traite de ce cas particulier où la sous-phrase conditionnelle est placée en tête de phrase, auquel cas le marqueur n’est pas obligatoire. On y présente quelques exemples littéraires de structure similaire à celle proposée dans la question :
Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c’est eux qui ont tort
— Voyage au bout de la nuit, CélineVous m’offririez des fleurs, je les refuserais !
— Celles qu’on prend dans ses bras, Montherlant
A good english translation would be:
I would have seen it with my own eyes, that I wouldn’t believe it.
or:
Even if I would have seen it with my own eyes, I wouldn’t believe it.
It can be used as an answer for instance if one of your friends is talking about ghosts or unbelievable events.
La présente tournure est reconnue dans le dictionnaire de l’Ac. comme étant vieillie.
(Ac.) –Que introduit une subordonnée circonstancielle de conséquence (vieilli).
- Ils boivent que c’en est honteux.
- Il reviendrait que la situation s’arrangerait immédiatement.
On peut donc reformuler cela comme suit ;
- En conséquence de l’avoir vu de mes propres yeux je ne le croirais pas. (*style lourd, à éviter, voir commentaires (user jlliagre))
En anglais cela peut se dire ainsi :
- « Would I have seen it with my own eyes I still wouldn’t believe it. ».
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