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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Européen as européin

I’m afraid you have to revert your correction.

The very large majority of the words ending in -en are pronounced /ɛ̃/ and the rest are pronounced /ɛn/ (e.g. amen, cérumen, golden, hymen, lichen, pollen). An obvious and possibly unique exception is the preposition or pronoun en always pronounced /ɑ̃/.

To answer your questions, there is now only one acceptable pronunciation of européen in /ɛ̃/ but there used to be a pronunciation in /ɑ̃/ alongside the other one.

In the “langue savante”, some words ending in -en or -ien were pronounced either /ɛ̃/ or /ɑ̃/ until the 18th century when /ɛ̃/ replaced /ɑ̃/ altogether. The words concerned were names of peoples or figures from the classical world that had anus in Latin. Européen, it seems, retained a dual pronunciation probably longer than the others.

We can quote Thurot in De la prononciation française depuis le commencement du XVIe siècle d’après les témoignages des grammairiens, published in 1883:

  • Nous avons vu ci-dessus (p.436) que les mots en ien dissyllabe, qui appartiennent en général à la langue savante, ne se prononçaient ian qu’à Paris. En ce qui touche les noms communs et les adjectifs, l’usage ne paraît avoir hésité que sur chrétienté et quotidien, mais il a longtemps été partagé entre ien et ian dans la prononciation des noms propres. La prononciation vulgaire ien [/jɛ̃/] tendait à l’emporter dans la seconde moitié du XVIIe siècle sur la prononciation savante ian [/ɑ̃/] ; D’Ablancourt (1654) dit dans la première des Remarques sur la traduction de Lucien : « Je dis Lucien et non pas Lucian, pour suivre la prononciation commune, puisque dans les langues aussi bien que dans la jurisprudence communis error facit jus. »

Thurot further cites Vaugelas (1585-1650):

  • Depuis peu d’années seulement nous faisons terminer en en [/ɛ̃/] la plupart des noms propres et plusieurs autres tirés du latin, où il y a un a et qui en latin finissent en anus, comme l’on disait autrefois Tertullian, Quintilian, Saint-Cyprian… mais aujourd’hui l’on prononce Tertullien, etc… Du temps de M. Coeffeteau [early 17th century], on disait les Pretorians, et il l’a toujours écrit ainsi, au lieu de dire pretoriens.

When it comes to européen, Hindret in L’art de prononcer parfaitement la langue françoise (1696) deals with exceptions to en pronounced as /ɑ̃/:

  • Exceptés aussi les dernières syllabes de ces mots, cananéens, caldéens, galiléen dont l’e de la syllabe en retient sa prononciation naturelle en latin, il ne faut donc pas prononcer caldéan mais caldéen. Le mot européen se prononce pourtant européan.

Voltaire, as late as 1755, has an interesting note in the dedicatory epistle to his play L’orphelin de la Chine. He writes in the dedication:

  • Comment les Chinois, qui au quatorzième siècle, et si lontemps auparavant, savaient faire de meilleurs poëmes dramatiques que tous les Européans, sont-ils restés toujours dans l’enfance grossière de l’art…

Here’s his note:

  • Le Père Du Halde, tous les auteurs des lettres édifiantes, tous les voyageurs, ont toujours écrit Européans, et ce n’est que depuis quelques années qu’on s’est avisé d’imprimer Européens.

The issue was obviously contentious and the Académie felt it necessary to specify in its Dictionnaire (1762):

  • Européen, éenne. adj. Qui appartient à l’Europe. On ne dit point EUROPÉAN. C’est par cette seule raison que ce mot se met dans le Dictionnaire.

To finish, in view of one your remarks, I should also point out that there’s a rather significant number of words with en or em in the middle of them that have /ɛ̃/ and not /ɑ̃/ as might be expected. Off the top of my head, appendice, Benjamin, pentagone and other compounds with the Greek root penta (but Pentecôte is /pɑ̃tkot/), benzène, benjoin (made famous by Baudelaire in the poem Correspondances), sempiternel (though /sɑ̃pitɛʀnɛl/ is probably heard more often), pensum, Gassendi, the philosopher, and probably other words as well.

 

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