Les deux sont acceptables, "de" est légèrement plus courant que "en" d’après ngram viewer.

Exemples:

environ mille places en moins que l’année dernière 1

un tiers de détritus en moins que l’année dernière 2

1,6% d’admis en moins que l’année dernière 3

7 points de moins que l’année dernière 4

4,3 points de moins que l’année dernière 5

8,6 kg de moins que l’année dernière 6

Cela n’est pas nécessairement une règle générale, mais je pense que l’indifférence entre de et en est limitée à certains cas, comme lorsqu’ici quand on parle de l’évolution d’une quantité dans le temps, c’est-à-dire de la comparaison d’une quantité entre deux dates ou deux périodes.

Pour d’autres comparaisons, par exemple entre personnes, entre villes, entre pays, on n’a pas le choix d’utiliser en à la place de de: il fait dix centimètres de plus que moi, ou il fait 10 degrés de plus à Paris qu’à Brest, ou il y a 15 millions d’habitants de plus en Allemagne qu’en France.

Il y a dix candidats en moins.

mais

Il y a dix candidats de moins cette année.

Les deux locutions (avec en ou de) ont le même sens et s’emploient indifféremment:

TLF. 2. c.

a) Loc. adj. Subst./pronom./numéral + de moins (… que)/en moins. Qui manque, qui vient en diminution. L’argent en moins et la diffamation en plus (Fourier, Nouv. monde industr., 1830, p.31). Elle a dix ans de moins que sa fille (Zola, Nana, 1880, p.1426).
− [Pour signifier qu’un état ou une situation peut être (ou ne pas être) modifiée par une petite quantité] Qqc. de/en plus ou de/en moins. Ce qu’elles ont en plus ou en moins dans un certain sens corrige ce que nous avons en moins ou en plus dans le sens contraire (Sand, Hist. vie, t. 2, 1855, p.266). Quelques gouttes d’eau de plus ou de moins ont fait pencher Napoléon (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p.374).

Le Bon Usage (10^e, édition 851, a, 5) :

De moins, parfois en moins, se disent pour exprimer l’idée de manque ou de diminution.

Il y a dix candidats de moins/plus cette année, il y a dix candidats en moins/en plus cette année donc se disent.

Bien que de plus et de moins contiennent déjà en soi l’idée de comparaison, quand la deuxième partie de la comparaison est exprimée verbalement (plus … que / moins … que), probablement à cause de la proximité du que (je ne connais pas de règle à ce sujet), l’usage est d’utiliser la construction avec de, même si on peut trouver en moins que / en plus que, ces occurrences restent marginales.

Donc si on ne veut pas être critiqué par les puristes il vaudrait mieux dire :

Il y a dix candidats de plus / de moins cette année que l’année dernière.

Mais comme le dit StephenJaifséphaneGimenez, on n’intercalerait pas le complément de temps entre la locution et que mais on le placerait au début de la phrase, du moins à l’écrit.

Cette année il y a dix candidats de plus / de moins que l’année dernière.

Ici il faut utiliser "de moins".

Quand on effectue une comparaison c’est "de moins"/"de plus":

J’ai deux ans de moins que mon frère.

Elle a eu cinq points de plus que lui à l’examen.

"en moins" s’utilise quand on veut insister sur la valeur négative:

On lui a volé des billes: il en a deux en moins.

J’ai deux points en moins sur mon permis à cause d’un radar qui m’a prise au dépourvu.

On pourrait donc, pour parler des candidats, dire:

Il y a dix candidats en moins cette année.

Ce serait mettre l’emphase sur les dix candidats perdus, ce qui est un peu étrange car les candidats ne sont pas les mêmes d’année en année.

D’une manière similaire, on peut utiliser "en plus" pour insister sur l’accumulation, mais en général ce n’est pas pour parler de quantités précises:

Hier on a failli ne pas avoir assez à manger pour tout le monde: ma belle soeur est venue et en plus ses deux enfants étaient avec elle.