Cette homonymie pouvait peut-être encore être utilisée pour justifier Basquaise en 1975 dans un dictionnaire de la langue du XIXᵉ et XXᵉ siècle mais ne tient plus aujourd’hui car le sens et le genre de l’acception basque en question est essentiellement perdu, ce mot n’étant plus vraiment utilisé que dans l’expression coller aux basques où ni l’un ni l’autre ne sont plus perçus.
On peut d’ailleurs remarquer que Basquaise semble être en perte de vitesse face à Basque depuis les années 80 :
L’écrit avec B ne pose pas de problème, mais basque étant épicène, l’adjectif utilisé sera basquais·e, surtout pour les genres.
En fait, l’adjectif basque n’est applicable que pour le pays Basque — le petit Robert.
Les habitants basques de cette ville du Nord … (hommes et femmes, facilité de langage par rattachement au Pays basque, on devrait écrire basquais·e·s).
Madame Untelle, basquaise de Bayonne … (comme bayonnaise).
L’adjectif basquais ne s’emploie que pour les humains, il est tombé en désuétude.
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