L’autre aspect qu’il faudrait, à mon avis, pour que l’expression se lexicalise avec un trait d’union, c’est une spécificité du sens du nom choc lorsqu’il est associé à vidéo.
Or en l’essence il n’y en a pas : on dit une vidéo choc aussi bien que un article choc, un rapport choc, un album choc ou un spectacle choc. Le nom choc est employé avec une valeur adjectivale relativement portable d’un type de production intellectuelle à un autre.
De même on ne commencerait pas à écrire ciel-bleu simplement parce que le ciel est souvent affublé de cet adjectif.
Par contraste, le sens de clip dans vidéo-clip est très spécifique à la vidéo, et se rapporte à sa courte durée. L’expression forme une unité sémantique indivisible, ce qui rend peut-être sa lexicalisation plus probable.
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