Ce qui suit ne représente que mon opinion :
Je ne crois pas que en tant que parties intégrantes soit une alternative possible à au titre de leur appartenance dans la traduction d’integral part.
Je crois que l’alternative serait bien plutôt : en tant que constituant à part entière.
Pour ce qui est de au titre de, je crois que l’on souligne mieux le coté de droit (qui me semble très important à souligner ici) qu’on ne le ferait en utilisant toute autre alternative.
(au titre sous-entend un droit,
En raison sous-entend une logique,
en vertu sous-entend un pouvoir,
en tant et alliis ne sous-entendant… rien du tout.)
En finale, écrire “au titre de leur appartenance aux deux collectivités“ ou, l’alternative que je suggère plus haut : “au titre de composantes à part entière des deux collectivités” ne fait que reconnaître un fait sociologico-linguistique, une relation d’inclusion, et à l’établir de plein droit.
Quand “en tant que parties intégrantes des deux collectivités“ reviendrait à reconnaître à chacune des minorités une singularité, une spécificité constitutive de la collectivité, spécificité sans laquelle, le fonctionnement, le développement voire la survie seraient compromis.
Pour une illustration encore plus dégagée de toute sensibilité humaine sur le propos, je dirais :
- 5 est un nombre réel en raison de son appartenance à l’ensemble des nombres entiers
Mais
- 5 fait partie intégrante de la suite des nombres premiers. (Si on enlève le 5 de la suite de nombres, celle-ci ne correspond plus à la suite des nombres premiers)
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