Officiellement, rien n’est clair et on a le choix entre anglicisme et longue périphrase :
- Le collins utilise l’anglicisme tel quel, Le Wiktionnary également “Faire du name dropping“.
- Le Figaro désapprouve l’utilisation de l’anglicisme et propose “se faire remarquer de ses interlocuteurs en citant nonchalamment un nom connu de tous“
- WordReference parle de “balancer des noms connus“. On peut remplacer “balancer” par un verbe moins vulgaire tel que “placer”…
- Reverso utilise une périphrase (émailler sa conversation de nom connus, ou faire allusion ostensible à des célébrités)
- Le larousse utilise également une périphrase : “allusion fréquente à des personnes connues dans le but d’impressionner“
- Les québécquois du grand dictionnaire disent simplement “snob“
Personellement, je dirais du placement de nom (de la même manière que les anglais utilisent product placement pour les films qui camouflent des marques de manière grossièrement subliminal).
J’aurai tendance à penser que si on veut laisser une chance à un mot, il faut qu’il soit court et compréhensible. Les anglais utilisent “brand-name dropping” pour un prétentieux qui signale des marques de luxe qu’il possède dans une conversation. Ce qui m’incite à penser que le pont entre marque et nom peut être fait.
Il faut peut-être trouver une adaptation élégante suivant le contexte, par exemple une conversation truffée de noms célèbres. Sur ce blog est proposé parachutage onomastique, un peu long, mais joli. Le placer dans la conversation d’un air entendu peut produire son effet, comme dire parangonage pour benchmark.
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