Le nous est suffisamment versatile pour servir de régime à on si nécessaire. Il est cependant possible d’utiliser leur pour cette fonction.
Ça leur est trop cher pour le laisser à n’importe qui.
Le choix entre nous et leur dépend de l’inclusion ou non de je dans le on. L’usage fait que on est souvent utilisé dans le sens de nous, ce qui rend la reprise par nous plus courante.
Je fais une faute lorsque j’utilise « on » : je le reprends en utilisant « nous ».
Comme Emeric a déjà répondu, il n’y a pas de faute. « Nous » se substitue au cas manquants de « on » comme par exemple dans l’expression « Nous, on vient ».
S’il fallait améliorer quelque chose, ce serait le hiatus de « Si on » en « Si l’on », l’utilisation de « mot » là où « expression » apparaît plus appropriée et l’utilisation de « ça » pour un bébé. Il est aussi possible de remplacer « Si l’on parle » par « S’il s’agit » :
S’il s’agit de laisser à un autre le soin de s’occuper de l’œuvre dont on est fier, l’expression qui me vient à l’esprit est « confier son bébé » (le possessif est souvent de mise et le verbe traduit la confiance : il nous est trop cher pour le laisser à n’importe qui).
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