Here si doesn’t introduce a condition but a concession, you can also use bien que for that meaning. You could render it in English with while or although.
Oddly, this construction is exactly the same as a standard ‘condition followed by statement’ construction:
si [propositiοn1], [proposition2]
but its meaning is completely different. I would expand it as follows:
il est vrai que [propositiοn1], mais notez bien que [proposition2].
This construction is only used when the first proposition is presented like a fact and when it is outright obvious that it cannot be a condition.
Je pense qu’en anglais on pourrait employer « whereas » or « though » pour traduire « si » (dans le cas présent).
On a donc tendance à comprendre que « si » montre le paradoxe entre un nombre très élevé (d’espèces d’oiseaux) et des caractéristiques singulières que l’on retrouve pourtant communes à toutes les espèces… Mais la suite invalide cette compréhension, puisqu’elle signifie : « chaque espèce présente des caractéristiques communes à tous les membres de l’espèce » (CQFD, donc inutile en effet).
Mon avis est que les termes « chacune » autant que « si » sont mal employés. La personne qui a écrit ce texte souhaitait vraisemblablement nous éclairer sur le mode de définition des espèces, et n’y est pas parvenue : on définit une espèce par des caractéristiques précises communes; des différences très marquées ayant été observées, étudiées etc. ceci explique en définitive un nombre d’espèces très élevé.
Donc comme vous l’écrivez, non seulement le « si » est inutile, mais c’est toute la syntaxe de la phrase qui est à revoir, puisqu’elle dessert le message final.
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