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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Subjonctif passé, ou autre chose ? Exemple de phrase, aide à la correction

La première formulation doit comprendre dans la subordonnée un verbe au subjonctif (BDL) ; il est exigé par la locution conjonctive et ce n’est que cette locution qui amène un changement en comparaison de ce que la seconde formulation exprime. Le temps me semble immatériel dans cette question.
Dans la seconde formulation, qui utilise le passé simple, il n’y a pas de connexion entre l’attente et un évènement qui y met fin; peut-être que son attente continue, peut être qu’elle prend fin à ce moment précis où quelque chose est apporté.
Je ne vois pas de difficultés. Essayez de fournir des explications aussi complètes que possibles et attendez d’autres réponses.

Phrase 1

Assise dehors, elle avait attendu patiemment, jusqu’à ce qu’il ait apporté …

On a une principale au passé (plus-que parfait) et une subordonnée au subjonctif passé.
Le choix du subjonctif dans la subordonnée implique une idée d’incertitude quant au résultat. En effet, la locution conjonctive jusqu’à ce que peut être suivit soit du subjonctif, soit de l’indicatif. Elle « est généralement suivie d’un verbe au subjonctif, puisqu’elle implique souvent une idée d’incertitude ou de finalité. Toutefois, si on veut insister sur l’aspect réel d’un fait, il est possible de mettre le verbe qui suit à l’indicatif; cet emploi est cependant plus courant dans la langue littéraire.» BDL

Le Robert des difficultés dit que « l’indicatif après jusqu’à ce que est correct quand la subordonnée ne comporte pas d’idée de but non encore atteint ou d’incertitude quant au résultat. »

Grevisse dit que « l’emploi de l’indicatif de l’indicatif après jusqu’à ce que est, dans l’usage moderne, moins rare qu’on ne croirait ; il faut souhaiter qu’il s’étende, parce qu’il permet de marquer une précision utile. Par exemple, dans la phrase suivante, de Malraux Il avait combattu jusqu’à ce qu’il fut tué, le subjonctif semble marquer, assez curieusement, un but à atteindre ; or c’est simplement une limite de temps qu’il s’agissait d’indiquer dans la réalité des faits, et c’est pourquoi l’indicatif fut tué aurait été parfaitement justifié. »

Bien que ne proposiez pas cet emploi de l’indicatif je tenais à vous le signaler, et l’exemple trouvé dans Grevisse est très semblable au vôtre.

Si vous voulez rendre la seconde action plus réelle il faudrait employer l’indicatif, ce qui avec la principale au plus-que-parfait implique le passé simple ou le passé antérieur :

  • Assise dehors, elle avait attendu patiemment, jusqu’à ce qu’il apporta/qu’il eut apporté…

Phrase 2

Assise dehors, elle avait attendu patiemment. Puis, il apporta…

On a deux propositions indépendantes, la première est au plus-que-parfait, la suivante est au passé simple. Le choix du plus-que-parfait dans la première permet d’insister sur la durée de l’action. Le passé simple de la phrase suivante reflète une action brève qui vient se greffer sur un moment de la première (qui peut ou non se prolonger au-delà de cette interruption).

Si vraiment vous voulez rendre la deuxième action plus présente dans le récit il faut choisir le passé simple, soit en subordonnée avec jusqu’à, soit avec une deuxième proposition indépendante comme dans la phrase 2.

 

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