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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

« Putain », « merde » et « bordel » : sont-ils grossiers ?

All of them (putain, bordel, merde) are clearly rude words, and are far from being considered acceptable in all situations, or as words from a standard register. For instance, none of these would be acceptable in a job interview. A secondary school teacher teaching in the presence of another adult (another teacher, inspector, parent…) would certainly avoid using any of them. Nobody would use them in writing in a normal professional context.

However, they are all extremely common in colloquial French, in conversations with friends, in self-directed speech (« Merde, j’ai laissé tombé mes papiers »), and are frequently used in informal conversations with colleagues for instance.

The question of their acceptability highly depends on the social context: who is talking to whom (social origins, age, socio-economic status, power relationship…), where and for what.

In a professional context, outside of informal “coffee-machine” talk, their use is clearly possible, but would probably occur in an angry or highly emotional reaction. I could typically imagine Emmanuel Macron use any of the three in a harsh internal discussion with his ministers (actually, Macron has used bordel in a public conversation with another politician, but in its substantive form — « foutre le bordel » —, and it caused a small scandal; another example: Sarkozy used merde in a private phone call to the president of his party). In school too, I remember one or two teachers flying off the handle and using merde and bordel (not putain, but that was a long time ago; it could certainly happen today, depending on the formality of the school).

In general, I think merde can be considered milder than bordel, itself maybe slightly milder than putain: merde < bordelputain. If you are familiar with their equivalent in English, I believe merde is used with approximately the same level of informality as shit, and putain corresponds very closely to the uses of fuck.

Regarding regional differences, in France, they are more frequent and considered milder in the South of France than in the North. Generally, the North (Lille, Nancy…), as well as Belgium (and probably other peripheral regions such as Switzerland), tends to be more conservative and these words are there less acceptable than in Southern France, where they might be ubiquitous.


(EDIT: I corrected the last paragraph regarding regional differences. Previous version was: “I am not aware of strong regional differences on the matter. It is probably less frequent in Belgium (as possibly in Switzerland) than in France, and more common in the South of France than in the North, but I am not even sure the difference is significant.”)

Extending just a little on iNyar’s comment about regional differences, “putain” and “bordel” are uncommon in Quebec (we have a distinct set of profanities from European French speakers), and when used are milder than most Quebec profanities. “Merde” is more common, though usually in the regional form “marde” (e.g. ostie de marde, mange de la marde, maudite marde etc.), especially in compounds. As a lone word, it’s also pretty mild.

La grossièreté n’est qu’un jugement relatif à un ensemble de critères; il y a les personnes qui ont une idée de certains critères et qui adhèrent à ceux-ci et pour eux la grossièreté est réelle; ils y a celles qui ne sont pas conscientes de critères bien définis et qui identifient des effets de la grossièreté reconnue par d’autres, ces effets étant considérés comme négatifs, et pour eux elle est à éviter; il y a enfin celles qui ne sont réellement conscientes ni de critères ni d’effets ou s’en soucient peu, du fait de leur éducation ou par nature ou les deux, et pour qui l’idée de grossièreté effleure à peine l’esprit; la grossièreté n’est pas réelle pour ces dernières. On réduit ainsi approximativement l’appréhension de la grossièreté à trois modèles. Ces mots sont donc grossiers ou non, selon une certaine modalité, selon qui vous vous trouvez être.

On peut dire que ces trois catégories de personnes ont constitué des groupes dont le nombre de chacun et donc l’influence continuent à changer et que demander à n’importe qui dans un de ces groupes s’il y a une implication de grossièreté c’est considérer leur approche personnelle à la grossièreté.

On peut dire aussi que ceux pour qui la grossièreté est réelle ont cette réaction de rejet des mots considérés, d’une part en vertu de la notion d’une familiarité avec les choses nommées implicitement et/ou d’une haine particulière de celles-ci qui se dégagerait de l’utilisation courante de ces mots comme étant la leur, non pas qu’ils prétendent n’avoir aucune connaissance de ces choses mais qu’ils les rejettent elles-mêmes. D’autre part la grossièreté est identifiée, toujours sur la base d’un critère fondamental, dans l’arbitraire des références implicites ; pourquoi ces mots plutôt que d’autres ? Cette part de la grossièreté est beaucoup moins importante ; prouvent cela l’utilisation des euphémismes employés à leur place (Oui ! « zut » est encore grossier …).

Ces mots seront donc grossiers ou non pour vous aussi selon que vous adhèrerez ou non à ces critères et possiblement d’autres tels critères de rejet ou selon que vous aurez foi en l’adhérence d’une section suffisamment influente de la population à la conviction qu’ils sont grossiers, mais alors dans ce dernier cas vous ne saurez dire pourquoi.

Je pense donc que l’on ne peut pas donner de réponse vu que, plus particulièrement de nos jours il n’existe pas une référence de ce qu’est la grossièreté; ce patron hypothétique grossier dont vous parlez ne paraitra grossier que pour ceux qui jugent son vocabulaire grossier et ils peuvent ne pas être très nombreux en comparaison de ce ceux qui peuvent juger, au contraire, que son vocabulaire est la marque (par exemple) du patron pugnace ; cet état de chose tel que je crois le comprendre est tout à fait analogue à ce que résume l’adage « Beauty is in the eyes of the beholder. » ? (ref.).

Il est évident que ces mots ont été considérés comme étant grossiers, mais dire qu’ils sont grossiers dans les contextes actuels qui résultent d’une évolution que l’on réexamine maintenant et où ces mots ont gagné en tolérance, c’est impossible: ils sont grossiers pour certain et pas pour d’autres. Il n’y a pas deux contextes où ces mots seront grossiers dans l’un et pas dans l’autre, si l’on s’en tient à un sens absolu du mot « grossier » ; il n’existe pas de sens absolu. Ils ne devraient pas être considérés comme grossiers dans un groupe donné vu que la majorité est peu soucieuse de principes et les utilise couramment mais ils le seraient dans les bouches de ce même groupe lorsque il est considéré par un autre groupe social ne partageant pas leur façon de voir ? Cela n’a aucun sens.

La question « Est-ce qu’un élève est justifié dans son utilisation de ces mots à partir du moment où il les entend dans la bouche de ses professeurs ? » ne se pose pas. L’élève (jeune) est plus ou moins la victime tant que le professeur est jugé avoir un comportement inacceptable ; en exagérant beaucoup, doit-on se demander si l’élève est justifié dans la recherche de plaisir anormaux auxquels il a été introduit par son professeur qui est donné à la pédérastie ? Bien sûr que non.

 

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