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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Pourrait-on dire ”Il n’y a (pas) quelqu’un” au lieu de ”il n’y a personne”?

Dans cette expression, ce n’est pas possible sans un intérêt de sens ou de style.

Pour plusieurs raisons :

  • Elle est bien trop idiomatique;
  • Son 2e sens dans un dictionnaire (partie pronom) :
    • (Littéraire) Quelqu’un.

      Y a-t-il personne d’assez hardi ?

    • Nul ; quiconque ; qui que ce soit. — Note : Il est alors accompagné d’une négation

      Je ne connais personne d’aussi heureux que cette femme.

On parle bien de l’absence de quelqu’un mais ajouter une négation, qui sonne comme inusuelle, alors qu’on peut utiliser un mot tout simplement … Votre discours ne sera pas considéré comme fluide et naturel.

On peut toujours re-transformer une phrase en utilisant la négation du contraire mais c’est des mots gâchés s’il n’y a pas un intérêt dans la narration; ce sera considéré comme lourd et artificiel.


Un petit texte très sympa sur l’emploi de ces pronoms :

Sans vouloir le reprocher à Tout le monde,

Il serait bon que Chacun fasse ce qu’il doit sans nourrir l’espoir

Que Quelqu’un le fera à sa place…

Car l’expérience montre que là où on attend Quelqu’un,

Généralement on ne trouve Personne !

“Il n’y a pas quelqu’un” ne se dit pas. “pas quelqu’un” = personne.

Ce serait comme dire “plus bon” au lieu de “meilleur”.

Cette question est amusante parce que si sa réponse était positive, elle reproduirait exactement un état de langue antérieur (ancien et moyen français) dans lequel la négation ne était renforcée par des substantifs désignant des valeurs concrètes et mesurables:

  • Je ne marche [même un seul] pas.
  • Il n’y a [même une seule] personne.
  • Tu ne couds [même un seul] point.

D’autres mots ainsi utilisés furent par exemple: mie, goutte, rien (qui existe encore aujourd’hui pour désigner une très petite quantité: un rien de sel), aucun (qui signifiait quelque encore au temps de Rabelais).

À la longue, de nombreuses négations étant ainsi renforcées, ces termes sont devenus si courants, leur lien à la négation si fort, qu’ils devinrent eux-mêmes négatifs. Négatifs au point qu’aujourd’hui, l’oral a presque abandonné le ne initial de la négation et fait souvent reposer tout le poids de la négation sur ces termes jadis pleins, aujourd’hui pleins de vide.

En acceptant la proposition d’utiliser «Il [n’]y a pas quelqu’un» (je mets le n’ entre crochets pour l’oral, qui le laisserait le plus souvent tomber), l’histoire linguistique du français répéterait le modèle «Il n’y a personne».

Et quoique les chances que cela survienne me semblent basses, considérons tout de même la forme interrogative (correcte):

N’y a-t-il pas quelqu’un?

 

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