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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Ne explétif avec jusqu’à

D’après l’article suivant, qui est l’essentiel en ce qui concerne l’usage, il n’est pas possible d’écrire cette phrase.

  • Le verbe de la principale est à la forme positive mais ce n’est pas un verbe de crainte ou de peur.
  • Le verbe de la principale n’exprime pas l’évitement, ni l’empêchement, ni la défense, ni la précaution.
  • La construction de la principale ne consiste pas en une comparaison.
  • La locution conjonctive « jusqu’à ce que » ne semble pas faire partie du lot de celles qui peuvent justifier l’usage du « ne explétif ». Il y a en plus de quatre locutions souvent considérées (avant que, à moins que, depuis que¹, sans que² (réf.) les locutions suivantes que l’on conçoit en tant qu’assimilables aux verbes de crainte dans la principale.

  • de peur que, de crainte que,

¹Seulement dans la langue ancienne (semble même ambigüe à mon avis)
²Contestée ou simplement rejetée par certains grammairiens

Je ne trouve pas dans la littérature du sujet d’explication qui regroupe ces locutions conjonctives sous un principe unificateur. Je conçois cependant que toutes ces locutions, sauf « sans que » émettent la possibilité d’une alternative potentielle, soit par le biais d’un terme explicite, soit par le biais d’un sentiment. C’est d’ailleurs ce qui semble détacher « sans que » des autres : on ne lit pas dans cette locution en combinaison avec « ne » l’expression d’une alternative ou éventualité mais celle d’une condition, ce qui expliquerait son exclusion par un nombre non négligeable de grammairiens de celles qui sont compatibles avec le « ne explétif ». On ne trouve pas dans « jusqu’à ce que » cette idée d’éventualité non plus et on y perçoit seulement une idée de finalité ; ceci me fait penser que cette dernière locution ne répond pas au critère justifiant un « ne » explétif.

On doit distinguer une différence, il me semble entre les deux formes suivantes, bien qu’il soit dit assez souvent que la particule ne sert à rien. C’est en tout cas un exemple qui permet de mieux voir l’idée unifiante qui semble justifier la discrimination que j’ai faite en ce qui concerne « sans que » et « jusqu’à ce que ».

  • Il faut lui rapporter son vase avant qu’il ne vienne le chercher. (Il n’y a pas d’action convenue quant à venir chercher le vase ou non mais ne pas le rendre disponible en temps voulu a de fortes chances de causer l’action de se réaliser, d’en faire une alternative, une éventualité.)
  • Il faut lui rapporter son vase avant qu’il vienne le chercher. (Il existe l’action convenue ou prévisible indépendamment et « avant que » ne fournit plus que l’idée d’une limite et non, comme avec le concours de la particule, d’une éventualité.)

On trouve que dans les livres « jusqu’à ce que [je/tu/…/ils] ne » est très souvent suivi par « plus », ce qui entraine que la particule est négative. On trouve quelques cas dans la vieille langue où la particule pourrait être explétive, à moins qu’elle soit ambigüe, et au moins un cas récent (2014) mais cela me semble difficilement pouvoir confirmer un usage.

(1809 — Le nouveau Robinson: pour servir à l’amusement et à ..) Quels que soient les travaux que vous entrepreniez, il suffit que vous ayez assez de résolution pour ne pas les abandonner jusqu’à ce que vous ne les ayez conduits à leur fin.

(2014 — La fraternité royale (Tome 2) – Escorte de charme)
— Il était votre ami jusqu’à ce que vous ne lui voliez son épouse.
— Je ne la lui ai pas volée, soupira-t-il. Votre père n’était pas tellement porté sur tout ce qui plaisait à votre mère.

 

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