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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

La structure du subjonctif : existe-t-elle ?

L’essentiel de la grammaire du subjonctif se trouve ici.

Un site du journal « Le Monde » donne accès à la conjugaison des verbes (tous modes et temps).

Il existe cependant certaines tendances et des problèmes qui font que tout le monde n’est pas d’accord tout le temps sur l’usage du subjonctif.

Il est sans aucun doute important d’apprendre les règles de base, comme elle sont formulées par exemple dans la référence ci-dessus.

ADDITION

La question, dans sa formulation me semblait incohérente, et je ne pensais pas devoir y répondre formellement; ayant perçu que dans son essence elle représente un tâtonnement en plusieurs directions, je me suis laissé allé à suivre son « fil cassé »; le résultat n’est pas une réponse puisque il prouve l’incohérence de la question; il a cependant le mérite en même temps de fournir des éclaircissements dans le domaine « visé largement » par cette question; comme après tout, c’est une question, bien qu’un chaos en elle-même, qui reste acceptable aux yeux de la communauté FSE, j’ai cru sans mauvaise conséquence d’ajouter l’analyse double que représente le résultat au minimum initial que j’avais proposé.

Le terme « structure » dans la question est un problème, et la question d’existence en est un autre; d’après les termes, on peut percevoir vaguement ce qui est demandé mais il est nécessaire de mettre de l’ordre dans les idées, et donc en même temps qu’une vue d’ensemble de ce qu’est le subjonctif est développée, la question et ses termes sont examinés vis-à-vis des concepts considérés.

A Le subjonctif peut être considéré comme étant un aspect des actions et états trouvés dans le texte tels qu’exprimés par les formes verbales, en d’autres termes il peut être vu comme étant une classification (classe), spécifiquement celle des actions et états qui peuvent découler, en tant que possibilités, des actions réelles ou des états réels, lesquels sont exprimés au moyen des temps de l’indicatif ; c’est pour cette raison que l’on ne trouve le subjonctif que peu dans une principale et qu’il doit pratiquement toujours dépendre d’une principale ou autre proposition (une subordonnée) présentant l’action ou l’état réel qui implique une action ou état non réalisé. Cette nature du subjonctif se lit dans son étymologie : sub (en dessous, donc « sous la principale, le réel ») et jungere (ajouter ) et on a l’idée d’un concept ajouté et soumis à la principale (ou une subordonnée). Il y a des cas peu courants dans lesquelles le subjonctif ne se trouve pas dans une subordonnée mais ce sont des cas de constructions spéciales; on remarque que beaucoup de ces phrases sont des phrases exclamatives. Par exemple, des trois phrases suivantes deux sont des indépendantes avec le verbe au présent du subjonctif et la dernière a une principale avec le verbe aussi au présent du subjonctif.

  • Que le ciel nous vienne en aide!
  • Advienne que pourra!
  • Dieu fasse que cela tourne bien.

Les verbes dans les principales introduisant le subjonctif sont soit des verbes qui expriment souvent un état d’esprit ((a) ci-dessous) et ils sont alors souvent suivis par la conjonction « que », mais pas toujours, ou bien ce sont des verbes d’action ou d’état d’esprit ((b) ci-dessous) et ils sont suivis par des locutions conjonctives qui appellent le subjonctif ; elles appellent le subjonctif parce que l’action ou état qu’elles impliquent, de par leur sens, ne peut pas être réel ; il existe cependant des cas de locution qui font partiellement exception à la règle.

  • (a) douter, craindre, avoir peur, souhaiter, vouloir, désirer, exiger, détester, regretter, supposer, assumer, comprendre,… (n’exprime pas un état d’esprit) : falloir , être nécessaire, sembler

  • (b) en sorte que, de sorte que, pour que, afin que, sans que, (il existe un grand nombre de ces locutions)

Note _ Les règles sont cependant respectées selon des degrés variés propres à chaque verbe; par exemple, pour « croire » et « penser » la règle n’est pratiquement pas respectée.

Le principe de stricte dépendance du choix du mode subjonctif sur le verbe de la principale et seulement sur la principale n’est pas exact dans les détails; il l’est seulement dans l’ensemble; des exemples illustrant ce point sont maintenant donnés, cela dans le but de cerner plus exactement la nature de ce qu’est le subjonctif; la nécessité du subjonctif après le verbe de la principale ne dépend pas nécessairement que du verbe et peut dépendre à la fois du verbe et d’un complément circonstanciel du verbe de la subordonnée. Par exemple, avec ” falloir ” on n’a pas le choix : il est absolument nécessaire d’utiliser le subjonctif (Il faut qu’il vient.).

Il comprend qu’il y a peu de monde intéressé.
– (Il y a peu de monde intéressé, cela depuis un certain temps jusqu’au moment de l’énonciation et cet état de chose devrait continuer dans le futur.)

Il comprend qu’il y ait peu de monde intéressé lorsque c’est l’hiver/ en hiver.
– (Au moment où l’énonciation est faite il peut y avoir ou ne pas y avoir peu de monde intéressé, l’état avancé n’est pas nécessairement vérifiable au présent)

Si selon les bases abordées ci-dessus on veut parler de l’ensemble des constructions de phrase avec le subjonctif dans une subordonnée en tant que structure du subjonctif, comme on place le subjonctif sur un pied d’égalité avec l’indicatif (les deux sont des modes employés dans les subordonnées), la même définition doit être faite pour l’indicatif; cela semble sans problème. Ces structures ne s’arrête pas à la subordonnée puisque l’on considère qu’il existe une structure en vertu de la construction « principale-subordonnée » réalisé par un lien (conjonction, locution conjonctive, pronom) ; elle englobe la principale ; on doit sous-entendre donc « la structure (de l’indicatif/du subjonctif) en subordonnée ». C’est le contexte essentiel d’utilisation du subjonctif. Il est possible de parler de la structure du subjonctif ou de l’indicatif selon cette idée mais en grammaire il semble que l’on n’utilise que le terme « construction »; on peut dire par exemple « construction avec le subjonctif ».

Demander selon ce point de vue de définition de « structure du subjonctif » si cette structure existe ne correspond pas vraiment à une question que poserait un étudiant du langage ; tout d’abord, douter qu’une structure existe implique une connaissance de plusieurs idées de base, dont celle de l’existence de formes verbales spéciales, donc d’une construction. Il semble qu’il faille écarter comme irréaliste cette façon de comprendre la question. Le corps de la question tend à confirmer que cela est justifié.

B On lit dans ce qui développe l’idée de la question contenue dans le titre, qu’il ne peut pas s’agir de la structure en tant que ce qui vient d’être considéré mais de la première de deux choses; la première est le concept justificatif dans l’emploi du subjonctif et la seconde est tout cela qui constitue ce qui a été appelé « les règles », c’est à dire la question de où employer le subjonctif puis celle de la concordance des temps. Le concept justificatif pourrait aussi être appelé la nature fondamentale du subjonctif. Il ne s’agit pas d’une structure mais d’une relation, cette relation étant grosso modo « représenter une action ou un état du monde réel qui est seulement une possibilité non matérial

Mon opinion (déjà évoquée ici en une autre occasion… m’ayant valu les foudres des downvoteurs de tout poil… souffrez que… je me marre ! Mais… c’est un signe : je ne sache pas qu’elle fasse l’unanimité… ici-là) : 🙂


Bref! Le subjonctif… J’en pleure des larmes de sang et ces choses amèneront ma mort prématurée. Le plus tragique est… qu’elle n’y changerait rien 😉

Qu’on me permette de faire observer qu’une grammaire contemporaine renommée commence son article sur le subjonctif par un “Le subjonctif devrait s‘utiliser…”
Vous avez vu ce conditionnel ? sans compter le réfléchi, par surcroît…

On doit ? ha bhé… non! On doit pas! On devrait. Si on veut quoi! Et puis en plus c’est même pas on… il se mettrait tout seul… 🙂

Au XXIè siècle, Le subjonctif est un mode et les modes sont… à la disposition du locuteur ad libitum. Le locuteur l’utilise dans une proposition principale s’il souhaite marquer une nuance dans sa pensée et dans une proposition subordonnée pour nuancer la force du verbe de la principale.

Bon… le locuteur peut aussi vouloir faire genre salon du XIXè et en mettre comme la muscade dans les dîners… c’est pas interdit non plus.

Le plus important à retenir de tout cela c’est ce qu’en dit, et avec raison l’ami Vialatte qui parle le français très mieux que moi :

Le plus important n’est pas de savoir quand il faut le mettre puisqu’on le met quand on veut. Le plus important c’est, quand on le met : De savoir le conjuguer! Connaître les règles de concordance des temps qui ne répondent qu’à une très simple logique de conséquence.

Pas de souçi pour toi dans cette optique : Ces règles sont et cohérentes et structurées et, somme toute,… assez… simples!

Donc Non! Il n’y a pas de structure du subjonctif.
De structuré je ne connais que la pensée qui structure la phrase. Quand la pensée n’est pas structurée, tu peux balancer de l’indicatif que… ça ne le fera pas… non plus!
L’utilisation du subjonctif procède de la structure de la phrase, structure qui se traduit (pour les verbes) par leur position et leurs concordances.

Le mode n’est qu’un outil! Provide tools not policy comme on dit en d’autres lieux. Je sais que l’informatique moderne a tendance à vendre des outils structurants (pour pallier les déficiences des utilisateurs) mais… Thanks God… cela n’est pas le cas des outils linguistiques.

Eussé-je voulu assister au décompte des rageux, je ne m’y serais pris autrement. N’est-il pas ?
(hé oui! C’est une vraie cata ce truc, il faut aussi apprendre les cas de post-position du sujet…) pffff! 😉

 

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