On va faire simple : C’est parce que
Car c’est cette locution qui annonce la cause quand c’est pourquoi annoncerait un effet, une conséquence.
Ici, j’ai étudié beaucoup représente la cause des bonnes notes.
Comme les bonnes notes sont symétriquement la conséquence de l’étude, on aurait ainsi pu dire :
J’ai étudié beaucoup, c’est pourquoi j’ai eu des bonnes notes.
Tu peux évidemment vouloir alambiquer ce c’est parce que :
- C’est en raison du fait que…
- Cela vient de ce que…
- C’est grâce au fait que…
etc.
En marge de cette question, on considérera la remarque de Marc Glisse en commentaires qui suggère fort à propos d’inverser la position de beaucoup. On peut.
C’est dû au fait que,
Car
C’est attribuable à
C’est dû
Puisque
C’est à cause de
En raison de
La confusion entre pourquoi (conséquence) et parce que (cause), qui est la forme attendue ici, est typique des locuteurs espagnols, italiens et portugais.
La raison en est que dans ces trois langues, d’une part on distingue peu voire pas les deux, respectivement porque/por qué (espagnol), perché/perché (italien) et porque/porquê (portugais), et d’autre part l’équivalent de parce que est dans ces trois langues beaucoup plus proche phonétiquement parlant du pourquoi français.
Les locuteurs anglophones ou germanophones ne font pas cette erreur car why/because et warum/den|weil|da sont nettement distincts.
Comme beaucoup de chose en français, on ferait un sous-entendu en disant :
- Tu as eu de bonnes notes ce semestre.
- Oui, j’ai beaucoup étudié !
En mettant l’emphase sur le beaucoup grâce au ton de la voix et au langage non verbal.
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