Le “mais ou(ù) e(s)t donc” a un sens et est donc indiscutable. Heureusement, puisque cela divise par 840 le nombre de possibilités.
Mais il n’existe pas de nom commun réalisable avec les trois conjonctions restantes, quelle que soit leur combinaison.
Or, les syllabes se terminant par un “r” s’enchainent assez mal.
Ni orcar, ni caror ne sont très fluides.
Seuls Ornicar ou Carnior permettent de placer un “ni” au milieu.
Donc ils sont plus faciles à prononcer et ainsi à mémoriser.
Personnellement, je préfère Ornicar car le jeu de mot avec carnivore appelle un article qui n’est pas dans la phrase “Mais où est donc (le) carni(v)ore ? Il m’est toutefois difficile d’être objectif tant cette phrase est ancrée dans mon crâne.
La réponse de radouxju me parait tout à fait valide, mais je voudrais la complémenter.
L’enchainement “io” de “ni-or” implique une diphtongue, qui est légèrement plus difficile à prononcer (de mon point de vue français métropolitain) qu’un enchainement standard de syllabes avec alternance voyelles/consonne (“ni – car”). On aurait tendance à l’abréger en une syllabe “gnor” ce qui n’aide pas à la mémorisation.
Je suppose que les Québécois ont moins de difficultés pour les diphtongues, ce qui explique qu’ils n’ont pas rechigné à utiliser “car-ni-or”, mais ce n’est que pure spéculation.
De même placer “car” devant “or” incite à considérer le “r” final comme le début de la prochaine syllabe (naturellement on découpe en “ca-ror” et pas “car-or”)
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