C’est plus le sens que les règles de grammaire qui permettent de choisir le temps et le mode à utiliser.
- On soupçonne qu’ils sont là :
Si cette salle cache des mystères, ils seraient bien là.
ou mieux :
Si cette salle cache des mystères, ils pourraient bien être là.
- On est sûr qu’ils ne peuvent être que là :
Si cette salle cache des mystères, ils sont là.
Je ne mettrais pas bien là car bien indique une confirmation qui est un peu en contradiction avec le Si du début de phrase.
Pour exprimer une hypothèse, on peut employer si + imparfait –> conditionnel présent :
Si cette salle cachait des mystères, ils seraient là.
Ce n’est pas forcement dans le passé ; c’est le concordance des temps qui gouverne le verbe de la subordonnée (la phrase avec si).
Pour la probabilité ou presque la certitude, si + présent –> présent de l’indicatif ou si + présent –> futur simple
Si cette salle cache des mystères, ils sont là.
Si cette salle cache des mystères, ils seront là.
"Si cette salle cache des mystères, ils seraient là" est faux.
La concordance des temps avec SI
La subordonnée conjonctive de condition est le plus souvent introduite par "si", et il y a trois cas de "si" :
- 1er cas : si + présent -> futur simple (ou présent) =>Si tu veux, je
viendrai / je viens. (selon le contexte)- 2e cas : si + imparfait ->conditionnel présent => Si tu voulais, tu pourrais.
- 3e cas : si +plus-que-parfait ->conditionnel passé => Si tu avais voulu, tu aurais pu.
source: https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-15267.php
Ca me fait mal aux oreilles rien qu’à l’entendre, mais il est vrai que depuis quelques années, que ce soit dans à l’écrit ou à l’oral, dans les médias, et même ailleurs, le niveau global de maîtrise du Français s’enfonce dans la médiocrité… Une seule solution, la lecture, et la vraie.
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