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Il a retrouvé son lustre, le prestige qu’il avait perdu entretemps. C’est un emploi soutenu et plus courant associé avec perdre. L’usage est d’ailleurs réduit à quelques combinaisons assez figées : perdre (un peu/beaucoup) de sa superbe, ne rien perdre de sa superbe ou ici, retrouver de sa superbe.
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Oui, grandeur est ici à prendre au sens figuré, l’opposé de petitesse (mesquin). Il me semble que l’emploi moderne avec retrouver ne contient pas l’aspect méprisant décrit dans la définition du TLFi (dédain, sentiment de supériorité). Quand la superbe est perdue, il est au contraire bien présent.
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Vaugelas considérait que superbe n’était qu’un adjectif et refusait donc son utilisation comme substantif.
Remarques sur la langue françoise : utiles à ceux qui veulent bien parler et bien escrire, 1647
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