C’est quoi, ça ? Est-ce que ça serait pas le doux parfum d’une
donzelle ?
C’est un langage très parlé, sûrement un dialogue de roman, prononcé par un personnage populaire. On trouve le mot “donzelle” qui est clairement argotique.c On voit qu’il manque la négation, ici: pour imiter le langage parlé.
Avec la négation: Est-ce que ça ne serait pas…
Mais, même si le “ne” n’apparaît pas (pour imiter le langage parlé), il s’agit bien d’une négation.
Il n’y pas de différence de degré entre le fait de mettre le “ne” ou de ne pas le mettre. La forme correcte doit avoir le “ne”, mais dans les romans, on l’enlève souvent, car à l’oral, on le “saute” facilement, surtout quand on parle d’une façon détendue.
Même chose à l’écrit, quand on envoie un message à quelqu’un on “saute” souvent le “ne” (surtout quand on tutoie par exemple), et ça ne choque personne de prendre une petite liberté avec la grammaire. Par contre, si je devais écrire une lettre ou quelque chose d’officiel, la faute sauterait aux yeux, ce ne serait pas forcément bien pris.
The first sentence is using a lazy, colloquial French grammar and le doux parfum d’une donzelle is partly literary, partly humorous.
— C’est quoi, ça ? Est-ce que ça serait pas le doux parfum d’une donzelle ?
literary version:
— Qu’est-ce ? Ne serait-ce pas le doux parfum d’une donzelle ?
The second one, while possible, is less idiomatic.
— C’est quoi, ça ? Est-ce que ça serait le doux parfum d’une donzelle ?
literary:
— Qu’est-ce ? Serait-ce le doux parfum d’une donzelle ?
The reason why the first form is preferred is because it is using an interronégative au conditionnel which suggests more a positive answer. The second form is more neutral. See for example this document La négation et l’orientation de la demande de confirmation, Andrée Borillo.
Despite being seemingly opposite questions, both can be given the same answers :
— Oui (or si for the negative question), c’est le parfum d’une donzelle.
— Non, ce n’est pas le parfum d’une donzelle.
Leave a comment