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Dans les cas de gauche où il y une apostrophe ( ‘ ), les deux mots liés
par l’apostrophe se lisent comme s’ils étaient un seul mot, donc
attachés lors de la prononciation ! -
En revanche, dans les cas de droite, ils s’agit de (lorsque + nom propre) et là on doit bien prononcer le “e” à la fin de chaque
“lorsque” et reprendre le mot propre qui suit en le prononçant lui aussi tout entier. C’est comme pour donner et marquer l’importance de ces
noms propres !!
Le e final de lorsque, même quand il est présent à l’écrit, n’est pas prononcé devant une voyelle ou un H muet, que le mot qui suit soit un nom propre ou pas.
Comme Grevisse et Goose l’autorisent (Nouvelle grammaire française, 3e édition, 1995):
Lorsqu’Ilona…
Lorsqu’Hélène…
etc., mais le e de lorsque peut (et doit d’après d’autres grammairiens) aussi rester présent dans ces expressions, sans en changer la prononciation.
Lorsque Ilona…
Lorsque Hélène…
Il faut distinguer l’élision à l’écrit et l’élision à l’oral. Quand elle est écrite, une élision est toujours rendue à l’oral mais le contraire n’est pas systématique.
Par exemple, il y a toujours élision à l’oral dans :
Ma grande amie
bien que l’on n’écrive pas :
Ma grand’amie
Je prononcerais /lɔrskilona/, /lɔrskelɛn/ etc. de même qu’on dit /labɛlelɛn/ et pas /labɛləelɛn/. On peut hésiter entre /lɔrskəɑ̃ri/ et /lɔrskɑ̃ri/ et entre /lorskəygo/ et /lɔrskygo/ pour le poète, étant donné que Henri et Hugo (Victor) sont censés commencer par des h muets.
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