On peut retrouver “c’est” après un sujet à l’oral effectivement, mais cela n’est pas le cas à l’écrit ; car “c’est” est la contraction de “cela” et “est”, et “cela” se réfère ici au sujet donc on a affaire à un pléonasme grammatical, on répète deux fois le sujet en quelque sorte.
La reprise du sujet avec « c’est », qui est l’abréviation du pronom neutre « ce » suivi du verbe être : « ce est », permet de mettre en relief ledit sujet. C’est une construction très courante en français qu’il est même parfois difficile d’éviter:
— L’État, c’est moi ! ( L’État est moi ), attribué à Louis XIV.
— Un an, c’est long ! ( Un an est long ).
Contrairement à la reprise du sujet par un pronom non neutre, très fréquente à l’oral comme par exemple « Mon père, il est cuisinier » ou « La reprise, elle est là ! » (François Hollande), elle n’est pas considérée comme incorrecte ou du moins comme l’indication d’un langage enfantin et/ou mal maîtrisé. Cela aurait été le cas avec :
— Mon amie, elle est une grande personne.
Attention, une virgule doit toujours séparer du reste de la phrase l’élément mis en emphase.
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