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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

« Je vais me le faire » comment changer le complément ?

Lorsque l’on s’adresse directement à la personne concernée, la formulation de cette expression ne me parait pas possible.

Cependant, on emploie souvent d’autres expressions similaires telles que :

  • Ah, si tu continues à m’énerver, je vais te frapper
  • Ah, si tu continues à m’énerver, tu vas mal finir

Cette expression n’est pas transposable à la deuxième personne.

Des alternatives seraient :

  • Ah, si tu continues à m’énerver, je vais te faire ta fête.

  • Ah, si tu continues à m’énerver, je vais t’exploser.

  • Ah, si tu continues à m’énerver, je vais te défoncer.

Et plein plein d’autres expressions beaucoup plus imagées…

La seule possibilité que je vois serait :

Ah, si tu continues à m’énerver, je vais m’occuper de toi !

Techniquement on obtiendrait par transformation grammaticale directe la formule Ah, je vais me faire toi! (totalement inutilisable telle quelle, nous sommes d’accord)

Cependant, même s’il est amusant de chercher à améliorer cette mauvaise transformation en l’habillant un peu, je crois plutôt que beaucoup de personnes, dans le feu de l’action, vont utiliser la formule telle quelle, comme s’adressant à un tiers invisible. Je doute que le message soit incompréhensible ou ne serait-ce qu’ambigu pour la personne qui vous voit foncer sur elle en vous écriant Ah c’ui-là je vais m’le faire !


A l’appui de ma proposition, cet exemple en situation, sous la plume si acérée de notre éternel orateur limousin, où le personnage de l’auteur joue précisément de cette ambiguité dans l’usage de la troisième personne, avec une mauvaise foi hilarante :

[…] Tandis qu’il se précipitait vers moi, il me sembla opportun de détourner la conversation, qui pourrait s’avérer houleuse, vers les chemins élevés de la pensée culturelle. D’autant qu’il m’est peu souvent donné d’échanger des idées avec les jeunes dont la promiscuité me répugne généralement autant qu’elle agace les trois bergers allemands qui défendent les barbelés électriques de la maison.

– Dites-moi, mon jeune ami, lancé-je à ce garçon qui secouait à présent frénétiquement la poignée de ma portière,
avez-vous lu Pline l’Ancien ?

– Ah! Je vais me le farcir. Je sens que je vais me le farcir, me répondit-il.

– Ah bon ? Et Pline le Jeune ?

– Ah! Je vais me le farcir. Je sens que je vais me le farcir.

On voit bien, à la lumière de cette historiette édifiante, combien la jeunesse de ce pays est assoiffée de culture.
[…]

(Pierre Desproges, 1982)

Il n’est pas possible de passer cette expression au tutoiement, parce que elle considère la personne comme une chose : le faire concerne une chose, non une personne. On ne tutoie pas une chose.

De considérer implicitement une personne comme une chose vient son coté insultant.

Et d’où le danger de l’utiliser à propos d’une personne du sexe complémentaire (je dis pas opposé, humpf), comme le soulignent les commentaires à la question.

 

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