Si grandes choses représente :
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des objets, des entités dénombrables, on peut employer « parler des grandes choses, des grandes idées de la philosophie grecque, des grandes réalisations de la civilisation ».
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une idée, une entité singulière, on peut alors employer « parler de grandes choses, de grandes idées philosophiques (qui concernent toutes les sphères de la philosophie), de grandes réalisations faites par les civilisations ».
Ce sont des belles fleurs que voilà (on désigne un lot de fleur, ou un parterre particulier)
Oh, comme ce sont de belles fleurs ! (toutes celles que mon regard peut embrasser)
Dans le doute, à l’écrit il est préférable de se cantonner au de qui semble plus soutenu ; l’oral utilise des plus facilement.
Parmi ces exemples certains pourraient avoir des au lieu de de et inversement, souvent parce que leur contexte n’est pas complet ou qu’une phrase sortie de son environnement ne peut servir de modèle systématique : il peut y avoir une intention de l’auteur de choisir de ou des dans la phrase écrite.
de semble pouvoir être utilisé dans le cas des compléments prépositionnels aussi, comme si il était la fusion de la préposition et d’un déterminant indéfini pluriel :
- Paul arrive de quartiers plutôt originaux
- Marie a pourvu sa voiture de nouveaux enjoliveurs
Avec, probablement, un effet de concurrence avec des comme pour le déterminant.
Pour les nouveaux accords, s’il s’agit de profiter de ces nouveaux accords, la première variante est la bonne.
La deuxième ne fait pas de rapprochements entre les nouveaux accords de la premières phrases et ceux de la seconde.
Dans ton premier exemple, “des” est la contraction de “de les”. Ils sont nouveaux pour vous. Dans le deuxième exemple, le contexte dit que vous espérez avoir de nouveaux accords.
C’est comme ça que je l’interprète, les deux phrases veulent dire 2 choses différentes.
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