On a indiqué qu’il ne s’agissait pas de cuisson sur plaque d’acier inoxydable (teppan table) ni exactement d’un hibachi comme tel, et ça ne correspond pas à ma conception de faire rôtir sur la broche de plus gros quartiers de viandes ; en Amérique du Nord c’est peut-être une forme de barbecue japonais. Il s’agit probablement en général de grillades (japonaises) (mettre à la grillade, grillade de, et par métonymie la viande grillée ainsi cuite) parfois cuites à la/en petites (brochettes), donc par métonymie aussi des petites brochettes, cuites sur le gril, cuites à feu vif ; dans certains cas ce pourrait être sur des braises ardentes, voire sur charbon de bois, d’érable par exemple, ou autrement (élément chauffant etc.)…
Les photos montrent de petites flammes qui consument lentement le bois “à l’étouffée” et le transforment en braises.
Le foyer à la forme des autels sacrificiels des hindous ou à celui qu’Homère évoque quand Ulysse est à la porte des Enfers (un trou cubique dans la terre dont les arêtes sont de la longueur d’une épée).
Contrairement au feu de la forge avivé par le soufflet, peu d’air alimente le foyer quand l’âtre est enterré, le charbon de bois se fabrique lentement sous nos yeux, les braises rayonnent, entretiennent la combustion du bois et s’enfoncent peu à peu dans les cendres.
Quand il y a suffisamment de charbons rougeoyants le cuisinier sacrificateur peut faire l’offrande de la nourriture dont les parfums vont nourrir les narines des dieux olympiens, et les aliments… les clients.
Et sur la carte, il mentionne cuisson à la braise.
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