Pour moi, quand bien même il aurait raison laisse très peu de place au fait qu’il puisse avoir raison. Il a probablement tort, et quand bien même il aurait raison, ça ne changerait rien.
Alors que même s’il a raison montre une plus grande possibilité qu’il ait raison, voire dans certains cas indique clairement qu’il a effectivement raison, mais que ça ne change rien. Il a raison, mais même s’il a raison, c’est trop tard. Je ne pense pas que quand bien même puisse s’employer lorsqu’on sait qu’il a raison (il semble devoir être suivi obligatoirement du conditionnel : http://www.academie-francaise.fr/catherine-b-france).
Évidemment, selon l’utilisation, le ton employé, l’ajout d’autres mots qui viendront préciser la probabilité, les sens peuvent être plus ou moins proches.
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