- La nouvelle orthographe ne change rien à la prononciation,
- Elle élimine certains problèmes liés à l’évolution de la typographie depuis Gutenberg,
- De nombreuses incohérences sont ainsi éliminées,
- Elle ne touche pas l’étymologie.
De toutes façons :
- Elle fait couler beaucoup d’encre, et ramène les souvenirs des anciens qui ont passé le Certificat d’Études avec la moyenne et plus en orthographe,
- Elle diminue le nombre d’exceptions orthographiques,
- Elle fera râler par principe une partie des français… qui s’en accommoderont plus vite qu’ils ne l’imaginent !
P.S. :
La réforme est subtile et résout bon nombre d’anomalies qui étaient un héritage du temps où les imprimeurs utilisaient les casses et où certaines graphies résultaient d’influences régionales.
Pour une fois, elle a été réalisée en pleine concertation et non imposée par un ordre politique.
Elle ne touche pas à l’étymologie et les mots gardent toute leur profondeur sémantique.
Il est vrai que l’orthographe d’aujourd’hui n’est pas facile à apprendre.
Pourtant elle est la marque de notre civilisation qui a pioché dans le grec et le latin pour s’exprimer. Mais, si on prend la peine de décomposer les mots en racine, préfixe et suffixe, pour peu que l’on se souvienne de quelques bribes de latin et de grec, on arrive non seulement à comprendre les mots nouveaux (pour ne pas dire les néologismes, néo comme « nouveau » et logisme de « langue ») mais aussi à les orthographier !
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