Prendre un rat (pas utilisé de nos jours) se disait d’une arme à feu qui s’est enrayée et dont le coup ne part pas. On emploie plus volontiers de nos jours avoir des ratés.
Les étymologistes renvoient l’emploi de « prendre un rat/rater » à l’analogie au bruit que fait l’arme qui s’enraye (rat rat rat). Pour certains c’est un bruit semblable à celui du rat qui ronge, pour d’autres c’est par imitation du bruit du piège à rat qui se referme sur l’animal (p.465). Le Dictionnaire historique de la langue française cite Guiraud : « d’après l’ancien français raster, rater (→ ratisser) « racler, ronger » le rouet du mousquet puis le chien du fusil grattant sans réussir à tirer d’étincelle. »
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