Pour une approche très subjective, laisser le cerveau choisir le mot qui lui tombe sous la main :
De récentes recherches en neurosciences ont démontré que le cerveau a déjà choisi et déclenché toutes les procédures servant à l’expression orale avant que l’on commence à ouvrir la bouche ; certains philosophes appellent cela le virtuel, les psy l’inconscient … d’où la possibilité de lapsus linguae lorsque le mental se rend compte qu’une erreur, un contresens, une absurdité a été prononcée.
Ce qui semble avoir été mis en œuvre lors de la reprise du mot par l’animateur, est la soumission du point de vue à l’opinion générale (est-ce que la phrase que je viens de dire est correcte, qu’est-ce qui me gêne? un autre mot synonyme est possible (celui auquel j’ai pensé lors de la préparation de l’émission) ; finalement je crois que suis en train de faire une faute de français, je me range derrière la doxa).
En effet :
- L’album dont : C’est le point de vue de celui qui parle, au moment de sa phonation.
- L’album d’où : C’est le point de vue de la source du discours, la valorisation du sujet.
- L’album duquel : C’est le point de vue didactique qui maîtrise la communication.
L’auditeur peut percevoir l’orientation de la pensée sous-jacente, il est donc plus facile de choisir le mot qui convient au contexte au moment de l’écriture, lorsque le temps de la réflexion n’est pas compté.
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