Il s’agit d’un ne explétif.
Le ne dit explétif se rencontre dans des propositions (phrases)
subordonnées introduites par la conjonction que (mot subordonnant) ou
par une locution conjonctive comportant que. Le ne explétif « est
appelé par des mots qui régissent, en règle générale, l’emploi du
subjonctif (sauf pour les subordonnées de comparaison) » (Gaatone,
1971, p. 81).
Il est facultatif, il ajoute une incertitude. Dans l’exemple cité, il aurait dû être évité:
Il dépend de… que, il tient à… que
Quand on utilise les formes impersonnelles il dépend de… que et il
tient à… que à la forme négative ou interrogative, on peut employer ou
omettre le ne explétif.Il ne dépendait pas de moi que cela se fît.
ou
Il ne dépendait pas de moi que cela ne se fît.
Cela tient-il à moi qu’elle vienne?
ou
Cela tient-il à moi qu’elle ne vienne?
Dans un énoncé à la forme négative introduit par il [ne] dépend ou il
[ne] tient que, on omettra le ne explétif si la connotation de la
subordonnée est positive.Il ne tient qu’au juge que cet avocat obtienne gain de cause quand
même.Il est toutefois possible que la subordonnée soit négative.
Évidemment, dans ce cas, on aura recours à ne pas (et non au ne
explétif).Il ne dépend que de moi que la fête n’ait pas lieu.
Tirés de ce site.
Ce type d’arrangements est moins usité de nos jours, sauf pour donner une touche ampoulée à son récit. Et c’est assez difficilement compréhensible.
Voir pages 173 à 187 dans ‘le Français déchiffré, clé du langage et des langues’ de Henri Adamcweski.
Chapitre intitulé: Ce NE qui en dit long…
Chapitre où il est démontré que ce ‘ne’ n’a jamais été bien expliqué d’où sa tendance à disparaître si l’on s’imagine , à tort, qu’il ne sert à rien!
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