Hélas, selon le TLFi, est une interjection décrite comme suit : “réaction à une situation ou à un propos que le locuteur présente (par l’énonciation même de hélas) comme pénibles ou douloureux“. Son emploi est vieilli et se trouve davantage dans la littérature (et notamment au théâtre) que dans une utilisation de la vie courante. Il peut cependant être employé de manière ironique, pour souligner par exemple une dramatisation.
“Il ne peut pas venir, hélas…” sera compris comme signifiant que le locuteur est heureux que la personne ne puisse venir.
Le cntrl vous fournit les nuances et usages de hélas.
C’est un mot peu fréquemment utilisé au XXIe siècle.
On le trouve dans les contes, la littérature ou pour ponctuer les dialogues cinématographiques d’humour ou de gravité.
Je l’entends assez rarement dans les conversations :
- soit il abonde dans le regret du locuteur,
- soit il marque une ironie, une urbanité quelque peu suspecte.
L’utiliser au sens premier de regret est d’un style soutenu plus facile à l’écrit, s’en servir avec ironie ou malice demande un bonne connaissance des usages et des codes sociaux des interlocuteurs présents.
“Hélas” exprime la même chose que “malheureusement” :
Par exemple :
“Hélas, il est mort avant” => “Malheureusement, il est mort avant”
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