C’est un mot d’argot pour front, zone de combat1.
Le sens est donc quelque chose comme:
ils (ne) se connaissent plus d’avoir été au front ensemble !
Le texte parle d’anciens soldats qui, un an auparavant, seraient repartis avec entrain au combat mais qui aujourd’hui se dégonfleraient.
Barrez Tourlourous: Au combat soldats !
[…]
Les voilà qui volent : Ils s’échappent, disparaissent
Ils se connaissent plus d’être au vilain : Confrontés au combat, au front, ils ne se connaissent plus eux-mêmes. Ils sont méconnaissables, ils désertent.
1 Source: Romans, Volume 3, p 1214, Louis-Ferdinand Céline, Henri Godard, Gallimard, 1988.
Dans le contexte du livre, il me semble qu’un commandant est en train d’encourager ses soldats, en leur disant :
- les balles ne sont pas chères, donc, continuez à tirer, il y en a plein; l’ennemi fuit et nous gagnons parce que l’ennemi ne connait plus être vilain/courageux.*
They’re all a raving bughouse veut dire « ils deviennent fous » c’est-à-dire, incapable d’être aussi courageux qu’avant: They’re not the bad-asses they thought they were a moment ago.
Leave a comment