Il n’y a pas de règle pour les jeux de mots. C’est un peu comme la licence poétique pour l’écriture en vers…
Cela dit, celui-ci n’est pas terrible, à mon gout.
L’humour de “il n’y a pas le feu au lac” vient de l’idée absurde qu’un lac rempli d’eau puisse bruler. Tandis qu’un restaurant qui brule, c’est plausible, et l’effet absurde est raté.
The expression “Il n’y a pas le feu au lac!” is often shortened to:
“Il n’y a pas le feu!”
In this case, rather than choosing in between “restaurant” and “cinéma”, I’d just have used the short form, without the not-so-funny-imho joke.
Une plaisanterie possible au restaurant avant le cinéma serait de dire “on a le temps, le cinéma ne va pas refroidir”, dans la mesure où c’est une expression qui s’emploie précisément pour les plats servis chauds. (Je ne sais pas si c’est la meilleure plaisanterie de l’année, elle reste cependant dans l’esprit recherché, avec une touche d’absurdité).
Un lac est composé d’eau, laquelle sert notamment à éteindre les incendies.
De là l’expression “il n’y a pas le feu au lac” qui indique que le lac n’étant pas susceptible de s’enflammer, il n’y a pas urgence à prendre la fuite pour s’en éloigner.
De par sa nature, un restaurant est beaucoup plus susceptible de prendre feu, et pour ma part je n’oserais pas prendre le risque de défier le destin avec votre boutade : je crois à la malchance et à la justice immanente, deux raisons pour ne pas tenter le diable.
“Il n’y a pas le feu !” suffit, évitons de dire où.
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