This is, no doubt, aimed at rhyming with the expression “donner carte blanche” and the verb “donner”, which is remarkable for the lack of specificity it shows, for its common place connotations, has been chosen expressly with that in mind; normally, a verbe such as “fournir”, or “remettre”, or an expression such as “joindre à leurs explications une carte coloriée” would have been more proper than this word connoting essentially the idea of a gift or nothing in particular (as when handing sth to someone you say “donner qqc à qqn”).The idea of colored chart is by the way, overplayed, the chart is of a uniform light blue colour (shown below).
I’ve never heard or read any figurative expression similar to “laisser carte blanche” using the term “carte colorée”.
Nevertheless, the idea is very probably gratuitous, as is all the hulaballoo about Trump being the only politician on the planet having to rely on charts and maps for acquiring and retaining some knowledge about complex global and regional situations. There is no context for the Japanese delegating decision power to American administration in matters of trade: all decisions in that domain are the product of bilateral arrangements or unilateral impositions, except possibly on the level of very limited facets of the business, but that’s out of the question here.
You might be reading too much into the carte colorée. It doesn’t make me think of donner carte blanche. It would be useful if you could give us a bit more information about the quotation, especially where it’s taken from. With the little you provide, it’s difficult to see if the author is dissing Trump by suggesting he’s in need of a coloured table to understand things.
Oui mais pas dans le sens de « donner carte blanche » (contexte) ; cette association est à mon avis invraisemblable. En anglais on avait colorful map (The Independent : « Japan gives Trump colourful map to help him understand its investment in US ; ‘Kudos to Japan, they figured out how best to interact with a toddler. So sad’ » ; certaines sources ont chart) et l’article de Slate est semble-t-il une traduction et coloré traduit colorful. Même si l’expression carte blanche existe (par emprunt au français) en langue anglaise il est impossible à mon avis qu’on ait associé map à carte (blanche) dans la langue originale. Je trouve que carte en couleur aurait été plus usuel. Mais on semble jouer la carte de la référence à l’enfant impressionné par les couleurs vives autant que celle de la personne dont il faut capter l’attention déficiente. En d’autres mots il fallait lui faire un dessin.
D’ailleurs le thème de la couleur et du dessin suscite la réflexion des commentateurs (« Commenters pointed out how similar it was to a child’s picture book and asked whether it came with crayons », The Independent ; « Selon l’Independent, des commentateurs un brin sarcastique ont demandé si le tout était fourni avec des crayons de couleur » Slate, en passant il y a des fautes d’orthographe dans l’article de Slate). La référence est celle de l’album à colorier.
Le tout connote de l’imbécilité et de la faible estime qu’on a du personnage dont on associe malheureusement les caractéristiques, comme l’intellect et le niveau d’attention, à celles d’un tout petit, d’un enfant en bas âge, salissant la notion à mon avis. Mais ça ne saurait jamais autant le faire que les propos que cet homme a tenus dans sa vie au sujet d’un nombre incalculable de personnes, de groupes ou de pays ainsi qu’au cours de son mandat dont un souhaite ardemment la fin. C’est de bonne guerre.
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