Oui, cela existe, même si c’est plus rare que les emprunts lexicaux. On en trouve d’autant plus qu’on s’éloigne de régions où le français domine.
On rencontre dans certains coins de la Belgique des structures calquées sur le flamand. Par exemple, à Bruxelles : « Voici Pierre, son ami. » (« Daar komt Piet zijn vriend »).
Le français acadien est assez teinté d’anglais. Par exemple on y trouve des verbes à particule : « Y’où se que t’arrive de ? » (« Where are you coming from? »).
Ces phénomènes sont plus fréquents dans certains dialectes africain, mais je ne les connais pas du tout. L’article de Jérémie Kouadio N’Guessan sur « la Situation linguistique » dans Diagonales n°26 (1993) consacré à la Côte d’Ivoire devrait t’intéresser ; il y déclare que « Le français populaire ivoirien est une espèce de sabir franco-ivoirien qui utilise des mots français (phonétiquement déformés) sur des structures syntaxiques des langues ivoiriennes ».
Oui. J’ai connaissance de quelques cas ; au Canada en particulier, il y a des tournures de phrase directement inspirées de l’anglais.
- Je suis tombé en amour – I fell in love
- Ca fait du sens – It makes sense.
Et beaucoup d’autres.
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