My head aches, and I have no freaking idea what the author meant. I must admit that reading this sentence does not make me want to read the whole article.
In any case, I would say it refers to “le désir”, i.e. “d’être ravie à soi-même dans le désir de l’autre”.
C’est un exemple de phrase à périodes, forme littéraire utilisée pour décrire l’environnement et les influences d’une situation émotionnelle perçue une première fois.
Elle peut être employée pour saisir ce qui vient à l’esprit avant la formulation du langage qui arrive en flux continu, lorsqu’une intuition, une envie se manifeste.
Il faut donc se référer à la source, au début : l’impulsion ou l’envie contribuant au choix d’écriture, le motif ou la dimension du contretemps étant le sujet du discours.
Les périodes qui suivent se raccrochent automatiquement à ce dernier, à moins qu’une ou plusieurs imbrications parasites (signalées ici par le -
) rendent la lecture plus compliquée.
Le y se rapporte donc à la dimension du contretemps, notion abstraite, vue de l’esprit, mais perçue ici comme pierre de touche, fil conducteur ou architecture d’une œuvre artistique.
EDIT Après nième re-lecture
Il est toutefois possible de ramener le commencement de la première “imbrication parasite” à l’absence de ou précédent le dernier celle, le -
devenant une nouvelle incise .
Le rythme des phrases à période est souvent ternaire, des trois se rattachant à la dimension et utilisant celle, la dernière contient l’amorce du basculement de la dimension convoquée au désir de l’autre ; il est donc possible de rattacher y à l’autre au travers du désir que l’on en a, et du jeu trouble qui s’en suit.
Cette orientation ouvre alors la suite du discours, évocation de l’autre.
Bien que ce soit probablement là l’intention de l’auteur, le questionnement d’une lecture attentive laisse la possibilité d’un rattachement au ‘père’ du désir ici le contretemps.
Don’t worry, a native would get lost too. I’ve read the sentence several times and I’m still not completely sure. Ok, let’s try this:
J’aurais envie de convoquer la dimension du contretemps, qui me semble traverser The Black Moon, et par là je veux évoquer celle de l’impossibilité, ou celle du refus d’abandonner son autonomie, celle de la peur de tomber dans le désir de l’autre,
celle = la dimension: la dimension de l’impossibilité d’abandonner son autonomie, ou la dimension du refus d’abandonner son autonomie, la dimension de la peur de tomber dans le désir de l’autre
d’y être ravie à soi-même
I think that y reflects to the last concept for which a spatial metaphor was used, namely “le désir de l’autre”. It makes some sense: the character is afraid of getting trapped into desire for another, of being consumed by that desire, of being stolen from oneself in that desire, of losing one’s individuality.
dans un contexte où c’est lui qui la précède – il est curateur avant elle : quand il veut, elle se dérobe, quand elle veut (à Venise, elle veut deux fois de plus que lui), il feint l’indifférence ou il ne répond pas à son appel, quand il indique la direction, elle ne le suit pas…
I have even more trouble with that part of the sentence. I think il and elle are the characters throughout this passage, but I’m not completely sure.
I would say it refers to « la dimension de la peur ».
Which could be explicitly used like this :
la dimension de la peur de tomber dans le désir de l’autre, la dimension de la peur d’y être ravie à soi-même.
But like other French people above, I’m far from sure.
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