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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

Un équivalent français de “add insult to injury”

Doubler ses torts d’un affront.

C’est une des solutions proposées à la Banque de dépannage linguistique. On a les deux éléments avec l’idée d’ajout (multiplier, dépasser ou associer à part égale, peut-être par opposition à un ajout culminant, comme au figuré avec la cerise sur le sundae (Québec) ou, différemment, avec la goûte qui fait déborder le vase) par une personne de l’affront, la parole ou l’acte méprisant, au tort, ce préjudice, qui peut être quelque chose de matériel…1


1 On propose aussi : « redoubler d’insultes, aller trop loin, dépasser la mesure, [doubler ses torts d’un affront], retourner (ou tourner) le fer dans la plaie, aggraver son cas, pour couronner le tout, et pour comble d’insulte, pour comble, etc. » (BDL). C’est qu’il y a aussi l’idée de surenchère de l’action/du destin, et on a montré ailleurs qu’on peut la retrouver dans des phrases très similaires à l’expression en anglais, mais avec des paires de mots différents en compléments. Il faut constater que selon qu’on glisse davantage du fait d’une personne vers l’emploi au figuré ou abstrait, il faut adapter ; par exemple, avec un truc au figuré comme « My car barely started this morning, and to add insult to injury, I got a flat tire in the driveway. » (TFD), c’est plutôt le comble du malheur, de la malchance etc. à mon avis, alors que la solution en introduction implique une personne responsable de l’action et de l’insulte qui la suit. L’article à la BDL témoigne du fait qu’au Québec on calque directement la sémantique et le mot anglais (injury) avec l’emploi en pléonasme ajouter l’insulte à l’injure et donc on offre des solutions de rechange. D’autre part, à mon avis, doubler qqc de qqc., avec son deuxième complément introduit par de est plus recherché et sans doute moins habituel qu’une expression avec ajouter + à ; n’empêche qu’on comprend spontanément (mon expérience). Dans la chronique Mots de tête : « ajouter l’insulte à l’injure », Frèdelin Leroux (f), (L’Actualité langagière, volume 6, numéro 4, 2009, page 10) on traite du défi et des solutions et on indique que doubler ses torts d’un affront apparaissait dans le Guide du traducteur, Ottawa, A.T.I.O., 1972, p. 328 (Deux langues, six idiomes, p. 299) d’Irène de Buisseret (1918-1971) ; on a déniché d’autres trucs comme « insulter l’âne jusqu’à la bride » etc. ; voir aussi un dictionnaire en allemand. Sur etymonline on réfère au latin injuriae contumeliam addere et donc on pourrait aussi s’appuyer directement sur l’expression. Selon le contexte on pourrait aussi parler d’une ultime/suprême/totale humiliation ou insulte, ou de jeter de l’huile sur le feu, la métaphore illustrant le comportement de la personne qui aggrave une querelle. Il y a diverses manières d’exprimer les différentes facettes de l’expression.

Une expression qui colle assez bien à l’anglais est ajouter l’affront à la douleur.

Aussi: ajouter l’affront à la violence.

Récapitulatif des propositions déjà effectuées :

Remuer le couteau dans la plaie. (assez courante)
Pour couronner le tout.
Le comble d’insulte.
Par dessus le marché.
Doubler ses torts d’un affront.
La goutte d’eau qui fait déborder le vase
La cerise sur le sundae (Québec)
Ajouter l’affront à la douleur
Ajouter l’affront à la violence

Autres propositions :

La cerise sur le gâteau (France)
Aggraver son cas. (si celui qui injure est jugé)
Le pompon (c’est le pompon!)
Aller outre mesure
Dépasser les bornes/limites (un peu éloigné)

En fait, l’origine aurait été maladroitement déformée par le langage oral. « To add insult to injury » était à l’origine «to adding salt to injury », ajouter du sel à la blessure… qui fait fichtrement mal!

 

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