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What is the capital of Tunisia?

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What is the capital of Tunisia?

sous, absous, dissous, résolu

On remarquera au passage que ni absoudre ni dissoudre n’ont de passé simple. (Et bien accessoirement, pas d’imparfait du subjonctif) alors que résoudre autorise ces conjugaisons… coïncidence ? Non évidemment mais… on pourra la traiter dans un autre sujet.

On va commencer par Absoudre puisque probablement le plus ancien, issu via une lente évolution phonétique, du latin parlé en Gaule dès le IVe siècle. Le DHLF le considère comme appartenant au véritable fonds historique du français.

En AF, il dispose d’un participe passé (absolz, absolte).

Comme il en va souvent ainsi, (moldre->moudre, poldre->poudre…) un u a adouci le l et on arrive au absous / absoute, qui nous est resté.

Contrairement donc à ce qui est affirmé dans l’OP, absous n’a pas changé de forme. Il a juste suivi la lente évolution phonétique qu’ont connu tous les mots venus du gallo-roman.

Dissoudre n’offre pas vraiment de quoi s’attarder. Plus tardif qu’absoudre on calque!

Résoudreidem!

Idem! J’insiste! Et il a d’autant moins de raison de différer des précédents qu’il arrive dans notre langue en quasi-synonyme de dissoudre!

Participe passé : résous / résoute. (Brouillard résous en pluie Ac.7)

Comm d’hab’ on trouvera évidemment des grammairiens pour s’alpaguer, certains, des XVIe-XVIIe préférant résout / résoute, d’autres refusant de lâcher résous mais refusant qu’il se fléchisse au féminin… Ah, Bhah! grammatici certant comme on dit entre nous… Bref! Pââsssons!

Vous m’direz… bon! soit! mais… et alors… et résolu dans tout ça ? Il existe bien quand même ce participe passé. Ce résolu qui, aux dires de l’OP aurait gardé sa forme originale… sa forme originale… de quoi ?

La réponse s’impose donc d’elle même : La forme originale du participe passé de… ?

D’un homonyme de résoudre. Apparu (au XIVe effectivement) avec le sens de décider (c’est bien à dire un tout autre sens que celui de réduire).

Il s’agit bien d’un authentique homonyme puisque alors que… l’autre dont il a été question plus haut est issu de l’AF, ce résolu-là est directement emprunté au latin classique resolutus (p.pas. de resolvere) . Une bien authentique re-création donc avec son chemin étymologique propre, son passé simple et n’ayant évidemment ni subi ni à subir l’évolution phonétique d’un long moyen-âge passé. Les linguistes parlent de réemprunt.

Absolument aucun changement de forme d’aucune sorte, aucune contradiction et pour aucun donc. Pour résoudre, les deux homonymes vivront leur vie en toute (relative1) indépendance très longtemps. On peut trouver des grammaires du XIXe et des dicos du début XXe rapportant la coexistence des deux participes avec la distinction de sens afférente.

L’alignement de résous sur résolu, n’est donc que (relativement) très récent. La fréquence d’emploi du second, le besoin de cohérence avec la conjugaison du passé simple (usurpé) auront raison du premier qui finira désuet dans le Grand Larousse de ca. 1980.

NDaCOSwt : Il me semble au demeurant que résous, en tant que participe passé adjectivé était en usage à Québec de mon vivant. Mais… j’en sais ici par mieux placés que moi pour (con/in)firmer.

1 : Dans la mesure où le premier résoudre piquera quand même (sans aucune légitimité autre que le seul besoin) la conjugaison du passé simple propre au second… intrusion qui rendra, par là même, son propre participe passé intrus.

NDaCOSwt suite à interrogation de l’OP en commentaires : Quand on dit qu’il n’y a pas de passé-simple (ni imparfait du subjonctif) c’est seulement parce que l’on ne l’a jamais ou très peu lu/entendu employé. La raison de cela est très simple : personne (ou très peu d’écrivains) n’en a ressenti le besoin.
Dans toutes les langues vivantes, quand blahblahwhatever n’existe pas et qu’un écrivain en ressent le besoin, il le crée. Après, il est plus ou moins bien reçu par le public qui le comprend, l’accepte, le réutilise… ou pas! Il sera possiblement critiqué par certains grammairiens ou certaines Académies mais qui ne disposent d’aucun pouvoir pour l’interdire.
Cela étant donc affirmé que personne n’en a jamais eu besoin ne signifiant ni qu’il est interdit ni que personne n’en ressentira jamais le besoin, il est des règles très formelles relativement à la formation du passé simple et de l’imparfait du subjonctif. Au point que l’on peut tout à fait prédire (Avec les systèmes automatisés je dirais presque calculer) quelles ces conjugaisons seraient si, d’aventure, on en ressentait le besoin. D’où leur présence dans le wikitionnaire (en grisé) ou d’autres correcteurs orthographiques qui, pour les conjugaisons, fonctionnent en suivant des algorithmes en ne s’embarrassant que du minimum d’exceptions.

 

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