Lost your password? Please enter your email address. You will receive a link and will create a new password via email.

What is the capital of Tunisia?

Please type your username.

Please type your E-Mail.

Please choose the appropriate section so the question can be searched easily.

Please choose suitable Keywords Ex: question, poll.

Type the description thoroughly and in details.

What is the capital of Tunisia?

Regarder ou écouter la télévision?

In English, I’ve never heard somebody say they are listening to the TV if they are watching it too. I tend to have the TV on, but only listen to it whilst I’m doing web work, but I would still say “I’m watching tele.”

I’d say the verbs were chosen from radio being invented first, so people have always associated listening to radio and when viewing was introduced with TV’s, watching was linked to TV’s.

La raison est que les québécois ont souvent leurs propres mots et expressions, différents des français.

Ils diront, par exemple, “ton char” au lieu de “ta voiture” ; on comprend le sens (même parfois difficilement pour des francophones) mais cela reste spécifique à leur français.

Emploie le verbe regarder pour la télévision et tout le monde devrait te comprendre

La radio a d’abord été écoutée.

En France, elle a servi de vecteur à la résistance durant la seconde (en espérant qu’il n’y en aura pas de troisième) guerre mondiale (“Ici Londres ….”), les gens avaient l’oreille collée au poste caché aux yeux et aux oreilles des voisins pour ne pas être dénoncés.

On imaginait le monde que l’on entendait.

Puis la télévision est arrivée, les images que l’on voyait aux actualités cinématographiques (suite de courts métrages systématiquement diffusés avant le film en noir et blanc enchaînant différents reportages et se terminant toujours par une actualité heureuse) étaient maintenant dans la maison, à table, durant le repas.

On voyait maintenant le monde, l’imagination n’avait plus besoin de travailler.

On pouvait même regarder les images (sans forcément les comprendre) depuis la mire fixe, jusqu’à la neige qui arrivait lorsque les émetteurs s’arrêtaient.

L’attitude de l’auditeur et du téléspectateur est entièrement différente, on peut faire autre chose en écoutant la radio, on ne peut rien faire d’autre que regarder la télévision, d’autant plus que pendant longtemps, il n’y avait aucune publicité sur les chaînes publiques (et donc pas de nécessité de garder un contact auditif si l’on s’éloignait du poste).

Il semble que l’on doit rapporter audi- à audit (examiner, juger) et non pas à une question d’oreille.

C’est donc peut-être une question d’histoire qui a entraîné l’usage exclusif du regard de ce coté-ci de l’atlantique, mais, pour un esprit cartésien, c’est un non-sens “d’entendre” ce que l’on “voit” (même si la bande son est très riche), c’est aussi une marque d’usages distinctifs des deux techniques.

Il me semble que la raison est simplement intellectuelle.
C’est comme quand on dit :

Tu vois ce que je veux dire ? Ou bien Tu m’entends ?

Quelqu’un de plutôt visuel dira regarder la télévision, tandis qu’une personne plutôt auditive dira plus écouter la télévision.

Et comme il y a bien moins d’auditifs que de visuels …

Sur demande, voici une explication de l’emploi du terme « écouter » au Québec. Réponse originellement sous forme de commentaire adressé à la réponse de cl-r :

« Durant les premières années de la télévision au Québec, les émission les plus populaires étaient des radio-feuilletons qui étaient contés au spectateur (Les Plouffe, par exemple). L’usage du terme écouter pour parler de la télévision s’est donc imposé, car on écoutait bien plus le conteur que l’on ne regardait son image. »

En France les deux sont acceptables, mais sont utilisés dans des cas de figure différents, liés selon moi à l’importance du discours ou a contrario de l’image diffusés à l’écran.

En cas de doute, dans tous les cas, “regarder” est OK, mais dans certains cas écouter est plus adapté et plus riche de sens :

  • On “écoute François Hollande” répondre à une interview de plusieurs minutes à la télévision, ou bien on écoute un débat entre deux philosophes, par ce que dans ces cas la parole de la personne est importante, plus que l’image vue à l’écran, et aussi parce que cette action d’écouter constitue le principal effort de ce moment.

  • En revanche on regarde les informations, par ce que dans ce cas c’est souvent l’image qui prend le dessus à l’écran.

Lorsque François Hollande ou tout autre personnage répond à une interview à la télévision, selon moi, il est pertinent de “regarder” le non-verbal de la personne qui parle. Il est utile de voir la physionomie d’une personne à la télé. Ne serait-ce que de voir un humoriste au petit écran et ses mimiques pour percevoir un niveau supérieur du sens de ses mots. Moi je regarde la télévision et j’écoute la radio. Il m’est impossible de voir la télé et écouter la radio simultanément sans couper l’audio de la télé.

Le terme ASSISTER à une émission serait peut-être le plus approprié.

 

Chers amis francophones,

il serait temps d’ajouter un nouveau mot multimédia au dictionnaire français, tel que « audio-visionner » une émission, un bulletin de nouvelles ou un reportage à la télévision…

Cela n’empêcherait pas qu’une personne pourrait regarder ou visionner l’écran du téléviseur sans vouloir ou pouvoir en écouter le son.

À l’inverse, une autre personne pourrait écouter la télévision sans vouloir ou pouvoir visionner l’écran.

Le dictionnaire français devrait inclure un mot plus précis, tel que « audio-visionner », qui reflèterait l’usage simultané des fonctions sensorielles visuelles et auditives afin de décoder les messages visuels, langagiers, mélodiques, ainsi que les autres indices sonores émis par la télévision.

Merci!

Leave a comment

What is the capital of Tunisia?