C’est l’usage qui crée ce type d’abréviation. Le but est probablement à l’origine d’économiser d’une part le nombre de caractères (160 par SMS, longtemps facturés par message) et d’autre part le temps de frappe (écrire avec un clavier de téléphone était long).
Si ces abréviations ne sont pas codifiées, elles souvent sont le fruits :
- de suppressions de lettre, qui correspond plutôt à des mots courants ; par exemple :
- bjr pour « bonjour »,
- slt pour « salut »,
- stp pour « s’il te plaît » (courant dans tout type d’écrit court),
- bcp pour « beaucoup » ;
- d’écriture phonétique, comme
- O pour « au »
- 1 pour « un » ou « une »,
- fé pour « fais » ( / ! prononcé fè, /fɛ/)
- C [prononcé sé /se/] pour « c’est » ( / ! prononcé sè /sɛ/),
- T [prononcé té /te/] pour « t’es », lui même forme familière de « tu es »,
- TT [prononcé tété /tete/] pour « t’étais » ( / ! à prononcer tétè /tetɛ/), « tu étais »,
- bi1, [à découper en bi-1, bi-un] pour « bien »,
- Kdo [à découper en K-do, ca-do] pour « cadeau ».
- 6né [à découper en 6-né, si-né] pour « ciné », forme familière de cinéma.
Dans ce second cas, la meilleure chose à faire est bien souvent de les prononcer à haute voix (la difficulté étant parfois de savoir où découper le mot). Il faut remarquer qu’il est fréquent d’écrire en majuscule les lettres à prononcer comme dans un alphabet (B se lit bé /be/, C se lit sé /se/, …).
Une recherche sur l’internet du terme « dictionnaire SMS » donne quelques résultats qui te seront peut-être utiles. En voici un où j’ai puisé quelques exemples : http://dictionnaire-sms.com/.
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