« Du » est la contraction de « de le ». Quand on devrait dire ou écrire « de le » et que « le » est un article, on utilise en fait « du ». Ce n’est pas un choix, cette contraction est obligatoire, qu’il s’agisse d’un article partitif ou d’une préposition de suivie par l’article le.
La voiture de Jacques
La voiture de la juge
*La voiture de le procureur
La voiture du procureur
L’avant-dernier extrait est fautif : il faut utiliser « du », comme dans le dernier exemple.
Lorsque l’article « le » doit s’élider en « l’ », c’est cette contraction qui a priorité : on écrit donc « de l’ » et pas « du ».
La voiture de l’huissier
Lorsque « le » est un pronom, la contraction ne se fait pas.
Je lui ai demandé de le faire.
Je ne suis pas tout à fait certain dans quelles circonstances le mot de se considère « article » et non pas « préposition », mais je peux dire que de ou d’ s’utilise :
- au lieu de un, une, du, de la, de l’, ou des pour introduire un complément d’objet direct dans un contexte négatif (par exemple, après un adverbe négatif tel que pas ou jamais, ou un sujet négatif tel que rien ou personne).
- « Il n’y pas d’arbres là-bas. »
- « Personne n’a de vie parfaite. »
- dans le langage soutenu, au lieu de des quand le substantif est précédé par un adjectif.
- « De telles choses m’intéressent. »
- même dans le langage courant, au lieu de des quand le substantif est précédé par autres.
- « D’autres choses m’intéressent. »
- dans des expressions de quantité telles que beaucoup de, plusieurs de, trop de, et une dizaine de.
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